L’Auvergne est une région particulièrement riche en source minérales carbogazeuses : Plus de cinq cents y ont été dénombrées par Lecoq en 1865. Plusieurs sources minérale carbogazeuzes sont présentent sur la (haute) vallée de la Sioule comme les sources de Pranal et Barbecot qui sont situées au beau milieu de  filons de galène argentifère.

Les filons de galène argentifère de Pranal et de Barbecot recoupent la (haute) vallée de la Sioule et appartiennent à un ensemble connu sous le nom de mines de Pongibaud exploitées principalement au XIX ème siècle.

Traces de l’ancienne mine

Dans cette partie de la vallée existent plusieurs sources minérales et les travaux miniers ont été fortement gênés par des venues abondantes de gaz carbonique et au moins 3 mineurs ont trouvé la mort par asphyxie à Pranal et Barbecot.

Depuis l’abandon définitif de l’exploitation en 1897 et le comblement des puits, de l’eau minérale gazeuse et très ferrugineuse continue de bouillonner de manière spectaculaire au puits Sainte-Barbe à Barbecot.

Une des sources de Barbecot sur la rive gauche de la Sioule

Une des sources de Barbecot sur la rive gauche de la Sioule

L’eau de la source qui se trouve en rive gauche de la Sioule est canalisée et se déverse directement dans la rivière. Le débit est important.

Nous ne devrions pas parler de la source de Barbecot, mais DES sources de Barbecot  :

La source de Barbecot est placée au milieu de la galerie principale de cette localité. Parmi les autres sources minérales moins importantes de Barbecot, nous devons signaler celle de la galerie placée à côté de la cabane du père Chopine, un peu au-dessus des bocards, sur la rive gauche de la Sioule.

Nivet, 1846

Point de rencontre entre l’eau d’une des sources de Barbecot en rive droite et la Sioule

Nivet (1850) craignait que comme les sources de Barbecot avoisinaient un filon de plomb argentifère elle pourraient contenir des sels de plomb. Fournet (1834) avança même que son usage eut occasionné des coliques.

Point de rencontre entre l’eau d’une des sources de Barbecot en rive droite et la Sioule

Selon les analyses de Willm et Jacquot (1894) la source de Barbecot, est ferrugineuse et froide (10°).

Un chantier d’automne a été entrepris en 2013 sur le site de la Source de Barbecot par le CEN Auvergne.

Source :

• Fournet, J., 1834, Études sur les dépôts métallifères, par M. J. Fournet, Éditeur : F.-G. Levrault (Paris.
• Nivet, V., 1846, Dictionnaire des eaux minérales du département du Puy-de-Dôme, Éditeur : A. Veysset (Clermont).
• Nivet, V., 1850, Étude sur les eaux minérales de l’Auvergne et du Bourbonnais, Éditeur : G. Baillière (Paris)
• Lecoq H., 1865, Les eaux minérales du Massif Central de la Fance. Rothshild ed.
• Willm, E., Jacquot, E., 1894, Les Eaux minérales de la France, études chimiques et géologiques entreprises conformément au voeu émis par l’Académie de médecine, sous les auspices du Comité consultatif d’hygiène publique de France, Éditeur : Baudry (Paris).
• Couturié J-P., L’eau et le gaz carbonique, les source minérales intermittentes et les geysers, in Auvergne Sciences, Bulletin de l’ADASTA, juin 1998, n°42.

Si vous faites le tour du lac d’Aydat, vous aurez forcément le plaisir de côtoyer la Veyre. Cette petite rivière est un affluent rive gauche  de l’Allier qu’elle rejoint aux Martres de Veyre. Son principal affluent est la Monne. Il est possible de voir la Veyre en amont et en aval du lac d’Aydat.

En amont du lac d’Aydat, la Veyre serpente dans les champs et se sépare en deux. Les genets bordent le court d’eau.

La Monne rejoint la Veyre sur le territoire de la commune de Veyre-Monton. En aval, certains habitants des Martres-de-Veyre et de Veyre appellent la rivière la Monne et non pas la Veyre.

Le bourg est visible au fond

Le  Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau (le SANDRE) s’appuie sur la carte de Cassini, pour donner le nom de Veyre à la rivière qui se jette dans l’Allier .

Il y a donc une divergence entre les géographes pour lesquels la rivière est la Veyre et les habitants, du moins certains anciens, pour lesquels c’est la Monne. Cette divergence est également visible dans plusieurs documents publics. Pour les fonds des Ponts et chaussées c’est la Monne qui se jette dans l’Allier alors que pour Gesteau c’est la Veyre.

Après s’être jetée dans le lac, la Veyre est visible en aval au niveau du pont de l’Arche.

Un petit panneau vous permettra de trouver facilement ce pont situé non loin du camping.

Le Lac Chauvet est situé sur la commune de Picherande, dans le Massif du Mont-Dore, à une altitude de 1 176 mètres. Comme de nombreux autres lacs auvergnats, il s’agit d’un maar, c’est-à-dire qu’il s’est formé dans le cratère d’un ancien volcan. On estime que sa création remonte à 150 000 ans.

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Le Lac Chauvet est facilement accessible. La D203 passe à quelques 500 mètres et la signalisation indique sa présence. Il suffit ensuite de suivre le chemin qui conduit tout droit au bord de l’eau. Le lac Chauvet est à 5 kilomètres environs à vol d’oiseau du lac de Montcineyre et à près de 12 kilomètres de Besse.

Photographie Céline Servaire

On peut dire qu’il s’agit, en quelque sorte, du grand frère du Lac Pavin. Les deux sont voisins et sont deux maars parfaitement circulaires. On les différencie grâce à leur taille et à leurs environs. Le Lac Chauvet est plus grand : il s’étend sur 54 hectares, pour un diamètre de 600 mètres et une profondeur de 86 mètres. Il est également reconnaissable grâce à la Forêt de Montbert qui le borde sur la moitié de sa circonférence. Le ruisseau de Clamouze (que l’on trouve aussi écrit « de la Clamouze » dans les écrits (Joanne, 1893)) passe à l’est du lac.

A la différence du Pavin qui n’est alimenté par aucun cours d’eau (si ce n’est de tout petits ruissellements) superficiel, le lac Chauvet reçoit un petit affluent descendu des hauteurs de la forêt de Montbert. Il possède également un émissaire, le ruisseau de Chauvet qui s’échappe au nord-est à la faveur d’un point bas et s’en va rejoindre le ruisseau de Neuffonds, au sud de Picherande. Quelques kilomètres à l’amont, ce dernier franchit la cascade de la Barthe.

Fin XIXème début XXème siècle, le lac était célèbre pour son établissement de pisciculture. Au XXème siècle le Lac Chauvet était assez connu, ceci dit ce n’etait pas dû à son cadre naturel, mais plutôt à un dénommé Mr André Frégnale qui, en 1952, jura avoir photographié un ovni au-dessus du lac. A vrai dire, on ne sait toujours pas s’il s’agit d’un canular ou si le cliché pris par Frégnale est authentique. Toujours est-il qu’en Auvergne, évoquer le lac fait immanquablement penser à cette anecdote. François Mitterand avait pour habitude, à la mi-août, (de 1976 à 1995!) de venir se promener autour du lac ce qui contribua à valoriser le lieu.

Le lac est en fait une propriété privée, ce qui explique qu’il n’y ait pas d’aménagement spécifique même s’il est possible d’en faire le tour, en passant en prime à travers la Forêt de Montbert. De plus, le Lac Chauvet offre une vue appréciable sur le Sancy et autres Puys alentours.

Voici donc une belle idée de promenade. Et puis, sait-on jamais ce qu’on pourrait voir d’insolite, en levant la tête…

Enfin quelques illustrations pour finir :

Sources :

• Joanne P., 1893, Le Mont-Dore et les eaux minérales d’Auvergne : Royat, la Bourboule, Saint-Nectaire, Châtelguyon, Saint-Alyre, par P. Joanne, Éditeur : Hachette (Paris)
• Très joli reportage photo sur le blog de Nononature
• Compte-rendu sur le blog Mon coin rando
•  Article sur l’Ovni du Lac Chauvet

La page des lacs en Auvergne

L’eau est omniprésente sur la commune de Picherande. De nombreux ruisseaux naissent sur le territoire de ce village de haute altitude (entre 993 m et 1 722 m), créant de belles cascades comme la cascade de la Barthe. Plusieurs lacs plus ou moins grands et plus ou moins connus se trouvent à l’intérieur des limites administratives de Picherande, c’est le cas du lac Chauvet, mais aussi du lac de Gayme.

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Au cœur du parc naturel régional des volcans d’Auvergne, le village de Picherande se situe au pied du massif du Sancy. Le lac se trouve à proximité du bois de Gayme et du chemin communal de Gaime. Deux parkings (dont un pour « personnes à mobilité réduite ») sont disponibles.

Photographie Céline Servaire

Le lac de Gayme est un lac de pêche. 4 pontons ont d’ailleurs été aménagés. La gestion du Lac de Gayme est tripartite entre la Commune de Picherande, le Syndicat Mixte de Gestion Forestière et la Truite Picherandaise.

Photographie Céline Servaire

Au début des années 80, la Mairie de Picherande et l’ONF confiaient la gestion du lac à l’association La truite Picherandaise. Les gens aimaient à s’y promener et les pêcheurs attraper de beaux poissons. Mais le temps passe et la nature reprend ses droits… Il fallu alors extraire la tourbe du lac. Le curage débuta en 2003 pour se terminer en 2011.

Photographie Céline Servaire

A la base, le lac était donc une tourbière. Il a été creusée (il y a d’ailleurs une autre tourbière du même nom sur la commune). Un arrêté préfectoral l’a classé en « eau close ». Ce nouveau statut signifie qu’il est alimenté uniquement par les eaux de sources et de ruissellement. Le  lac comporte un moine (ou « bonde »). C ‘est un ouvrage en béton, qui sert à réguler le niveau du plan d’eau et à le vidanger.

Plan commune de Picherande – Le Miengué – Bulletin n°25 – Décembre 2010

La commune propose une aire de pique-nique située sur la butte forestière.  Un sentier fait le tour de l’étang, sauf dans la partie Sud où le talus est trop abrupt. Il existe un parcours thématique sur environ 2 km avec 6 panneaux découvertes. Une barrière de sécurité est posée sur la digue.

Photographie Céline Servaire

Le lac comporte de nombreux équipements comme  un terrain de boules, une aire de ping pong, un circuit VTT avec 13 obstacles, – une aire de jeux et de pique-nique en sous-bois avec tables, bancs, cabane et toboggan…

A proximité vous trouverez les lacs de Montcineyre et de Bourdouze (à l’est), le lac Pavin et le lac des Hermines (au nord est) et les lacs de la Landie et de l’Esclause (au sud).

Des lacs à retrouver sur la page des lacs en Auvergne :

Sources : 

– Site internet de la commune de Picherande (d’autres photographie disponibles du lac)

L’Ambène passe par les Gorges d’Enval (dont vous aurez un descriptif complet en cliquant sur le lien), où la rivière est embellie par plusieurs cascades sur seulement quelques kilomètres. Si la cascade du Bout du Monde est la « plus facile » à observer, il faut tout de même la trouver au milieu des rochers et des châtaigniers.

Enval est à l’ouest de Mozac à proximité de Riom. Vous pouvez vous garer dans le bourg ou le long de la D15 à proximité de l’entrée dans les gorges.

Il « suffit » de de prendre le chemin longeant la rivière (en rive droite) à côté du gros panneau « Gorges d’Enval ».

Vous passerez très rapidement au dessus du ruisseau grâce à un petit pont en bois.

La cascade du Bout du Monde

Continuez sur la gauche en rive gauche du ruisseau, puis remontez le cours d’eau. Les rochers sont glissants, mais la récompense en vaut la peine.

L’ancien bar de la place du village avait pour nom «Au retour du bout du monde ».

Il tire son nom de Guy de Maupassant qui avait ses habitudes dans une maison de brique rouge au pied des gorges.

À proximité du Mont-Dore (Puy-de-Dôme), les cascades sont légion. Parmi elles, les plus renommées sont la Cascade du ruisseau des Mortes, la Grande cascade du Mont-Dore, la cascade du Serpent, ainsi celles du Queureuilh, du Rossignolet et du Saut du Loup. Cet article est consacré aux trois dernière cascades citées.

Avant toute chose, il convient de préciser que le circuit permettant de découvrir ces trois cascades a pour nom « la ronde des cascades ». Le « tour des cascades » est quant à lui beaucoup plus long et exigeant : il implique un grand tour par le col de la Croix Morand et les crêtes afin de redescendre vers le Mont-Dore par la Grande cascade. Il ne permet pas d’admirer la cascade du Saut du Loup.

La Ronde des cascades a pour point de départ le lieu-dit de Prends-Toi-Garde. Il est possible de garer sa voiture sur le parking ou de venir à pied en provenance du Mont-Dore. Dès le début du chemin, qui permet de faire son entrée dans la forêt communale du Mont-Dore, le balisage vous guidera vers chacune des cascades. Vous pourrez ainsi admirer les cascades dans l’ordre qui vous plaira.

Le circuit mis en évidence sur la carte suit un parcours logique conduisant à la cascade la plus élevée (Saut du Loup) avant de guider vers le fond du val où se trouvent les cascades du Queureuilh et du Rossignolet. Quelle que soit l’option retenue, le circuit reste destiné à tout public. Le dénivelé est estimé à 400 m et le sentier ne présente aucune difficulté. Hors le temps passé à admirer les cascades et à prendre des photos, comptez 90 minutes de balade.

De gauche à droite les cascades du Saut du Loup, du Queureuilh et du Rossignolet

L’accès à ce circuit est déconseillé l’hiver en raison des quantités de neige et de glace qui peuvent s’amasser sur ce versant. Chacune des autres saisons vous permettra d’assister à un spectacle différent selon la végétation et le débit de l’eau. Cela dit, cette balade est particulièrement appréciée l’été grâce à la fraîcheur de l’eau et à l’ombre fournie par les arbres.

Voici maintenant la présentation des cascades :

Cascade du Saut du Loup

La cascade du Saut du Loup est la cascade la plus élevée de la ronde des Cascades et aussi celle dont l’accès est le plus difficile (toutes proportions gardées). Si elle est moins spectaculaire que les cascades du Queureuilh et du Rossignolet, elle n’en demeure pas moins intéressante avec ses deux rideaux d’eau et son cirque rocheux. ⇒ Article complet

Cascade du Queureuilh

La cascade du Queureuilh est sans doute la plus connue de la ronde des cascades. Elle a tout de la représentation classique qu’on se fait d’une cascade : la chute d’eau mesure 20 mètres de haut et s’écrase en bas d’une paroi rocheuse à la verticale parfaite au milieu de la verdure. Les jours ensoleillés, les projections d’eau vous gratifieront même d’un arc-en-ciel. ⇒ Article complet

Cascade du Rossignolet

La cascade du Rossignolet est la cascade la plus basse en altitude du circuit de la ronde des cascades. Elle se révèle plutôt atypique car elle ne présente ni grande cassure géologique ni paroi verticale : l’eau s’y déverse sur un dépôt de cendres volcaniques et crée un décor proprement féerique. ⇒ Article complet

Sources :

• Géoportail
• Guy Lemaître, été 2013, série d’articles consacrés au cascades auvergnates, journal La Montagne.

Après un parcours d’environ 30 km l’Artière rejoint l’Allier sur le territoire de la commune des Martres-d’Artière à l’est du bourg  (qui est sur une légère but en bordure de l’Artière) et à proximité du Plan d’eau des Martailles. Le cours d’eau n’est plus un ruisseau à ce niveau mais une vraie rivière grâce aux apports en eau de ses trois principaux affluents :  la Gazelle, la Tiretaine (la branche sud) et le Bec.

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Pour trouver la confluence rendez-vous au Plan d’eau des Martailles, faites-en le tour jusqu’à son angle nord-est.

Vous apercevrez le ruisseau en contrebas à votre gauche.

Les berges sont relativement propres.

En suivant son cours vous tomberez après environ 100 mètres sur la confluence entre l’Artière et l’Allier.

La confluence entre les 2 rivières

L’Artière arrive de la gauche (photographies ci-dessus), c’est pour cela que l’on dit que c’est un affluent en rive gauche (dans le sens de l’écoulement de l’Allier).

Au premier plan l’Artière, au fond l’Allier

La confluence vue du chemin

Au premier plan le bec* d’Artière

Si l’Artière est canalisée (mais à l’air libre) sur une grande partie de sa traversée des Martres, la rivière est plus « libre de ses mouvements » sur la fin de son parcours juste avant la confluence.

L’Allier en amont de la confluence

* Pointe de terre avançant dans la mer, ou délimitée par le confluent de deux rivières. Le bec d’Ambez (Ac.1932) ; le bec d’Allier (Besch. 1845) – définition du CNRTL

L’Auvergne regorge de cascades. Les 2 départements qui en proposent le plus sont le Puy-de-Dôme et le Cantal. C’est dans le premier nommé que l’on trouve la cascade des 3 cuves, non loin de la Sioule. Cette cascade, peu connue se trouve à moins de 4 kilomètres à vol d’oiseau de la cascade du Gour Saillant.

Cette cascade se trouve non loin de Chambonnet (commune de Sauret-Besserve) dans les Combrailles.

Photographie de JP Dudul – source Merveille Nature

L’eau, d’un petit affluent de la Sioule, est retenue successivement dans trois cuves naturelles en pleine forêt. Pour la trouver, suivez les panneaux « 3 cuves » à Chambonnet à proximité de l’ancienne église devenue habitation.

Photographie de Nico Man – source Flikr

Vous longerez un moment la Sioule avant d’arriver près d’un petit ponton permettant d’enjamber le ruisseau sur lequel vous trouverez la cascade. Montez à gauche avant de traverser le ruisseau. En remontant celui-ci vous découvrirez la cascade des 3 cuves.

Sources :

• Les Terres du milieux : Entre Sioule et chemin de fer
• Planète puy de Dôme : Besserve et Sioule
• Balirando : Besserve et Sioule

D’autres photographies sur Liloo’s moon photography

Le pont qui permet d’enjamber la Dore entre Saint Gervais-sous-Meymont et Olliergues a une particularité très rare en France. C’est un pont entièrement en bois avec connecteurs en acier galvanisé sans limitation de charge, de classe routière II. 

Ce pont est sur la D254 à proximité de la Maison du Parc Régional du Livradois Forez.

 
Le pont vu de la rive droite et de la rive gauche

Son ossature et sa charpente de couverture sont en lamellé-collé pin sylvestre, le platelage en chêne et le garde-corps en sapin rouge du Nord.

Saint Gervais sous Meymont est la seule commune du canton d’Olliergues située exclusivement sur la rive gauche de la Dore.

Le bourg formé de quelques maisons tassées autour de l’église se trouve dans une boucle de la rivière.

Les habitants de Saint-Gervais-sous-Meymont sont nommés Les Piques-Prunes.

La commune est donc une commune du Livradois contrairement à Marat, commune limitrophe à cheval sur les deux rives de la Dore, frontière naturelle entre le Livradois et le Forez.

Le Livradois est situé en rive gauche de la Dore alors que le Forez est en rive droite.

Les autres photographies :

Il a bénéficié du label IVOR (innovations validées sur ouvrages de référence) en 1996.

Sources :

• CEREMA : Pont sur la Dore
• Pays d’Olliergues : Saint Gervais Sous Meymont

Saint-Gervais-sous-Meymont est traversé par la Dore qui prend sa source sur le territoire de Saint-Bonnet-le-Bourg. Cette dernière est enjambé par un pont couvert de bois.

L’Alagnon est l’affluent rive gauche le plus important de l’Allier. Fait rare en Auvergne, l’Alagnon traverse trois des quatre départements auvergnats, tout comme l’Allier que la rivière rejoindra dans le Puy de Dôme (13% de son parcours) après être née dans le Cantal (71% de son parcours) puis être passée par la Haute Loire (16 %).

La rivière prend sa source dans les Monts du Cantal au Puy Bataillouse, à proximité du Puy Mary à environ 1600 mètres d’altitude. Pour trouver les sources de la rivière, il suffit de suivre le parcours de randonnée GR 400 et remonter le cours des ruisseaux (parfois intermittent en été) pour rejoindre ensuite le sommet du Puy Bataillouze.

D’autres rivières notoires de notre région naissent à quelques kilomètres de sa source comme la Jordanne, la Cère, la Santoire, la petite Rhue ou le Mars. La rivière passe à proximité de la station du Lioran et coule dans des gorges dans la forêt du Lioran, entre le Puy de Peyre Ourse et le Rocher du Bec de l’Aigle.

Photographies Thomas Mallard

Grâce au GR400, vous aurez l’occasion de longer l’Alagnon et les premiers ruisseaux qui forment son chevelu et d’avoir un panorama à 360° au sommet du Puy. Plusieurs cascades sont visibles sur son chevelu dont les plus connues sont les cascades de Chambeuil,  du Four à chaux et la cascade de la Pierre-Taillade.

La cascade de Combe Nègre- commune de Laveissière – Photo de Val_Idee

Au pont d’Alagnon, prendre à droite un chemin au dessus du tunnel, le suivre pendant environ 400 mètres pour prendre à gauche le chemin dit « du Piquet », puis tourner à droite (à gauche, le chemin aboutit à un tournant de la route impériale). Quelques dizaines de mètres avant le col de Font de Cère, s’engager sur le sentier qui traverse le bois de Combe-Nègre… De petits ruisseaux coupent le sentier sur certains points, mais la piste est très visible. On traverse ensuite un ruisselet plus important, très belle cascade à gauche, pour franchir ensuite une des sources les plus importantes de l’Allagnon. le sentier aboutit peu après au chemin du buron de Mège Coste.

Delmont, 1933

À proximité de Murat, la rivière prend place dans une ancienne vallée glaciaire jusqu’à Neussargues-Moissac. Au sud de Murat, l’Alagnon passe à proximité de la chapelle de Bredons (ci-dessus).

L’Alagnon dans son manteau d’hiver à proximité de Murat – Photographie Delbos Nathalie

On trouve de nombreuses cascades sur ses affluents avec par exemple de l’amont vers l’aval, la cascade des Vergnes sur le Lagnon, la cascade du Cheylat sur le Freissinet ou la cascade de Pierre gelée sur le ruisseau d’Escouralier.

La cascade des Veyrines sur un affluent de l’Allanche – Photo N. Laroche

A l’aval de Neussargues, la vallée glaciaire se termine et laisse place à de nouvelles gorges après sa confluence avec l’Allanche. Cette dernière occupait elle aussi une ancienne vallée glacière et ses affluents abritent également des chutes d’eau remarquables comme la cascade de Cuze sur le Clausier, la cascade des Veyrines sur le ruisseau de Laneyrat, la cascade de la Terrisse  sur la Sianne, la cascade de Secouriou sur le ruisseau d’Aurouze, la cascade du Cavalier, la cascade du Gour d’Appât.

L’Alagnon à proximité du chateau de Léotoing et à Massiac – Photos heloisebauchy et N. Laroche

Le cours d’eau s’oriente Nord-Nord-est jusqu’à Massiac. La rivière s’installe dans une petite Limagne où la rivière reçoit l’apport de l’Arcueil, de Alagnonnette puis, au niveau de Blesle, de la Sianne et de la Voireuze.nLa rivière doit à nouveau frayer son passage dans de nouvelles et profondes gorges jusqu’à Lempdes-sur-Allagnon où elle retrouve la Limagne de Brioude.

Petit patrimoine lié à l’Alagnon à Lempdes-sur-Allagnon – Photos N. Laroche

 A Lempdes (43), un circuit, entre l’Alagnon et le Béal permet de découvrir le petit patrimoine lié à l’eau, comme échelle de crues ou un lavoir où les lavandières venaient blanchir leur linge. Le Pont du Rocher, qui fut détruit au XVIII siècle par une crue de glace, est encore partiellement visible. Trois moulins situés dans le bourg sont encore visibles. Restaurés et habités, ces moulins laissent encore voir leurs vannes de régulation, ou l’ossature du mécanisme ou roue à aube.

Elle rejoint l’Allier à La Combelle, au lieu-dit Le Saut du Loup.

Confluence entre l’Alagnon (à droite) et l’Allier – Photo N. Laroche

On écrit parfois Allagnon, notamment dans la dernière partie du cours d’eau.

Le Bassin Versant de l’Alagnon c’est :
– 3 départements concernés
– 1033 km² de superficie
– 56 communes
– 20 000 habitants environ

Pour aller plus loin :

• Henry Delmont, 1933, Guide du Cantal
• http://www.paysages.auvergne-rhone-alpes.gouv.fr/9-05-vallee-et-gorges-de-l-alagnon-a527.html
• http://www.lpo-auvergne.org/eduquer-sensibiliser/circuit-nature/vallee-de-lalagnon-autour-de-leotoing
• https://www.mongr.fr/trouver-prochaine-randonnee/suggestion/gr-400-boucle-de-la-vallee-de-l-alagnon
• http://www.alagnon-sigal.fr/
• https://alagnon.fr/
• http://www.peche-cevennes.com/Admin_parent/BONS%20COINS/15_cantal/15_riv_alagnon.html