Le Lac Chauvet est situé sur la commune de Picherande, dans le Massif du Mont-Dore, à une altitude de 1 176 mètres. Comme de nombreux autres lacs auvergnats, il s’agit d’un maar, c’est-à-dire qu’il s’est formé dans le cratère d’un ancien volcan. On estime que sa création remonte à 150 000 ans.

Agrandir le plan

Le Lac Chauvet est facilement accessible. La D203 passe à quelques 500 mètres et la signalisation indique sa présence. Il suffit ensuite de suivre le chemin qui conduit tout droit au bord de l’eau. Le lac Chauvet est à 5 kilomètres environs à vol d’oiseau du lac de Montcineyre et à près de 12 kilomètres de Besse.

Photographie Céline Servaire

On peut dire qu’il s’agit, en quelque sorte, du grand frère du Lac Pavin. Les deux sont voisins et sont deux maars parfaitement circulaires. On les différencie grâce à leur taille et à leurs environs. Le Lac Chauvet est plus grand : il s’étend sur 54 hectares, pour un diamètre de 600 mètres et une profondeur de 86 mètres. Il est également reconnaissable grâce à la Forêt de Montbert qui le borde sur la moitié de sa circonférence. Le ruisseau de Clamouze (que l’on trouve aussi écrit « de la Clamouze » dans les écrits (Joanne, 1893)) passe à l’est du lac.

Fin XIXème début XXème siècle, le lac était célèbre pour son établissement de pisciculture. Au XXème siècle le Lac Chauvet était assez connu, ceci dit ce n’etait pas dû à son cadre naturel, mais plutôt à un dénommé Mr André Frégnale qui, en 1952, jura avoir photographié un ovni au-dessus du lac. A vrai dire, on ne sait toujours pas s’il s’agit d’un canular ou si le cliché pris par Frégnale est authentique. Toujours est-il qu’en Auvergne, évoquer le lac fait immanquablement penser à cette anecdote. François Mitterand avait pour habitude, à la mi-août, (de 1976 à 1995!) de venir se promener autour du lac ce qui contribua à valoriser le lieu.

Le lac est en fait une propriété privée, ce qui explique qu’il n’y ait pas d’aménagement spécifique même s’il est possible d’en faire le tour, en passant en prime à travers la Forêt de Montbert. De plus, le Lac Chauvet offre une vue appréciable sur le Sancy et autres Puys alentours. Voici donc une belle idée de promenade. Et puis, sait-on jamais ce qu’on pourrait voir d’insolite, en levant la tête…

Enfin quelques illustrations pour finir :

Sources :

• Joanne P., 1893, Le Mont-Dore et les eaux minérales d’Auvergne : Royat, la Bourboule, Saint-Nectaire, Châtelguyon, Saint-Alyre, par P. Joanne, Éditeur : Hachette (Paris)
• Très joli reportage photo sur le blog de Nononature
• Compte-rendu sur le blog Mon coin rando
•  Article sur l’Ovni du Lac Chauvet

La page des lacs en Auvergne

Les hommes cultivent et consomment des céréales depuis des millénaires, l’invention du moulin hydraulique pour broyer le grain et le réduire à l’état de farine, est très vraisemblablement une extension des norias utilisées pour tirer l’eau des puits.  Avant l’arrivée de la force hydraulique, ces  moulins  étaient de simples meules de pierre (granite, volcanique ou grès).

Les moulins, une très vieille histoire d’eau

L’une, mobile et pleine, en forme de roue montée, qui sur un axe horizontal, est mue par une traction animale ou humaine, nécessitant alors une quarantaine d’esclaves. L’autre, dans le même matériau, mais creusée, où on déposait le grain à broyer. Les mécanismes de roues s’améliorent ; cette fois les meules sont toutes deux en position horizontale. La première est fixe et légèrement creuse, elle accueille le grain à broyer par une trémie rudimentaire percée au centre de la meule, mobile, toujours mue par une traction humaine ou animale.    

Ci dessus le Moulin de la Tranchère à Ceyrat

Au Moyen –âge, contrairement à l’idée reçue, le meunier (appelé aussi minotier) était généralement pauvre ; le métier de boulanger lui était souvent interdit ; le moulin, appartenant au seigneur ou au clergé.

Durant la renaissance, il passe locataire ; enfin après la Révolution, il devient propriétaire et Maître d’apprentissage pour les compagnons du devoir. Son rang lui vaut d’être reconnu en tant que notable du village.

Ensuite, au XIXe siècle,  l’invention de la machine à vapeur et l’industrialisation, sonne peu-à-peu le glas des moulins hydrauliques, seuls quelques uns possédant un accès facile sont maintenus en activité. Nombreux sont les cours d’eaux portent encore, sur leur rives ou à leur abords les vestiges de ces moulins.

En Auvergne l’apparition des premiers moulins hydrauliques date du Moyen – Age, pour atteindre leur plein essor au XVIème siècle. Certains ruisseaux et rivières pouvaient, d’ailleurs, compter plus d’une dizaine de moulins les uns à la suite des autres, comme sur la Tiretaine qui, au village de Fontanas (photographie de gauche), en a dénombré jusqu’à onze, ou le Bédat qui entre les villages de Sayat et de Cébazat en alimentaient plus de 15…

Chaque moulin possède un usage spécifique, à grain, à huile, à papier, à tan (écorce de chêne pulvérisé pour la préparation des cuirs), hydraulique pour les scieries, pour le façonnage des lames de couteaux (ex : la vallée des rouets sur la Durolle, près de Thiers en photographie à droite).

Une expression connue :

Ne pas pouvoir être à la fois au four et au moulin

Cette expression existe depuis le XVIIe siècle.

Elle provient du droit féodal, lorsque les paysans ou vassaux étaient tenus d’utiliser le moulin et le four communs fournis par le suzerain pour moudre leur grain et cuire leur pain, moyennant redevance (tout comme ils devaient utiliser son pressoir pour obtenir leur vin).

Les deux tâches étant obligatoirement exécutées l’une après l’autre, il n’était pas possible d’être à la fois au moulin et au four.

Dans nos villes et nos villages ;

Le moulin, tout comme le lavoir et la fontaine, servait de point de rencontre et de discussions. Quelle ville ou village en bordure d’un cours d’eau, n’a pas dans la nomenclature de ses rues, une « rue du moulin » ou « place de la fontaine » ?….

L’eau de là.

Sur les rives de l’Allier, « la Falaise de Malmouche » (on trouve aussi écrit « les falaise de Malmouche » entre Cournon et Dallet (à proximité de Mezel) sont l’occasion d’observer la rivière dans un cadre majestueux. D’une hauteur de 15 à 20 mètres, cette falaise est la plus haute de tout le Val d’Allier entre Brioude et la confluence avec la Loire.

Pour la contempler, il faut tout de même le mériter.

Il faut tout d’abord trouver où elle est située exactement, puis trouver le bon chemin.

Si il est inondé et/ou obstrué par les arbres morts et les branches, il faudra trouver un autre itinéraire. Tout un programme!

Grâce à l’eautochtone, vous pouvez profiter d’une galerie de plus de 30 photos et vidéos de cette très belle falaise (mise en ligne en cours pour les vidéos).

Photo Kasaphotos

Elle est le résultat de l’érosion de l’Allier sur les contreforts du puy de Bâne. La rivière a creusé le calcaire de la colline constituée de sédiments argilo-calcaires, déposés au fond du lac de Limagne, il y a 20 à 35 millions d’années.

Photo de Philippe

Située à l’extérieur du méandre de Toises, sa paroi est truffée d’habitats d’hirondelles, de martins pêcheurs, et de guêpiers d’Europe.

PhotoConservatoire d’espaces naturels Auvergne

L’intérieur du méandre est constitué d’un espace de pelouses de 200 hectares, également zone de captage des eaux souterraines (à gauche après le pont sur l’image ci-dessous).

Photo Conservatoire d’espaces naturels Auvergne

Plusieurs bras morts se sont formés, témoignant d’un ancien cours de la rivière. Il s’agit de « boires », sites très importants dans la reproduction des poissons (puisqu’ils accueillent les frayères).

Pour voir plus de photos et de vidéos, vous pouvez consulter de notre article (30 photos et vidéos).

Les Gorges de Ceyrat proposent une belle balade de 2h à 2h30 à 10 minutes du centre de Clermont-Ferrand. Elle longe un des deux principaux bras de l’Artière : le ruisseau de Saint Genés au cœur d’une forêt de pins et châtaigniers où vous pourrez aussi admirer le dolmen de Samson.

Deux possibilités s’offrent à vous : venir en voiture en vous garer sur le parking au bord de l’avenue de la Libération ou prendre le bus (ligne 4) et descendre à l’arrêt Ceyrat Robinson.

Vous pourrez apercevoir les voies d’escalade et ceux qui les utilisent en face, de l’autre côté du ruisseau. Les rochers qui surplombent les gorges sont très fréquentés dès que la température et le temps le permettent.

La randonnée a été balisée en bleu par l’association Balirando. Elle franchit 3 fois le ruisseau.

Après une longue période de déforestation, les gorges et les collines ont été reboisées par l’homme, (à partir de 1845).

Nombreux sont ceux qui appellent abusivement ce ruisseau Artière. Le ruisseau de Saint Genés (qui, c’est vrai est également appelé Artière de Ceyrat) coule paisiblement entre les rochers, formant, ci et là quelques cascades.

On trouve s’étranges créatures dans cette forêt. Heureusement celle-ci est inoffensive.

Toujours dans la partie en forêt, vous aurez l’occasion de découvrir un bloc de granite de 12m², une formation naturelle nommée « Dolmen de Samson ». La légende veut qu’il ait été « construit par le Diable » pour abriter les voleurs des grands chemins autrefois.

La traversée de Berzet est moins agréable, mais vous pourrez profiter d’une vue sympathique.

« Château d’eau de la France ». Cette expression peut s’appliquer à tout le Massif Central, mais elle est aussi très souvent associée à la région Auvergne. Pourquoi ? Ce qualificatif repose en fait sur plusieurs facteurs : le patrimoine hydrographique, le niveau de précipitation, la quantité de sources d’eau naturelles de la région. Mais si l’eau est très présente en Auvergne, elle ne l’est pas toujours de façon homogène.

En Auvergne l’eau n’est pas ou peu stockée (quelques retenues hydroélectriques et quelques nappes d’eau souterraines), elle circule. Contrairement à une roche calcaire, l’érosion ne permet pas à l’eau de s’infiltrer dans le sol. Elle s’écoule et en profite pour arroser une grande partie de la France.

L’Auvergne possède un réseau hydrographique dense et ramifié dont le linéaire cumulé approche les 23 000 km pour les cours d’eau permanents (de plus d’un kilomètre de long) et les 38 000 km si on y additionne les écoulements temporaires (de plus d’un kilomètre de long). La région est parcourue par la Loire, l’Allier, le Cher, la Dordogne (qui prend sa source au Puy de Sancy) et le Lot.

Les réserves naturelles d’eau auvergnates sont de 4 types : Le volcanisme ancien, le volcanisme récent, les formations sédimentaires et les nappes alluviales (Loire, Allier et Cher). Cliquez sur l’image de droite pour en savoir plus.

On dénombre 109 sources d’eau minérale dans la région (626 en France), 10 stations thermales (sur 105) et 10 sites d’embouteillage (70 eaux minérales embouteillées en France).

Les gorges de Chanat

Les précipitions moyennes sont de 920 mm/an. Mais, la situation est très contrastée.
Si le Cantal sur les versants Ouest reçoit jusqu’à 2000 mm/an de précipitations (eau et neige), il suffit de passer le col du Lioran et d’aller à Murat, pour avoir des valeurs de 970 mm/an. Les plaines du centre et de l’Est de la région, elles, sont plutôt sous influence continentale et reçoivent moins de 800 mm/an (600 mm dans la Limage de Brioude à Clermont Ferrand, sur le bassin du Puy). Le climat de Clermont Ferrand est en partie expliqué par l’effet de Foehn.

Il suffit de faire de la rando dans le Cantal pour se rendre compte qu’il peut effectivement beaucoup pleuvoir en Auvergne. J’y ai de grands souvenirs de chemins de grande randonnées transformés en rivière, mais à Clermont Ferrand le fond de l’air est sec et il est fréquent d’y entendre dire qu’il ne pleut pas assez.
Donc, si en vacances en Auvergne, vous trouvez qu’il pleut trop, il suffit généralement de passer un col, de changer de vallée, pour bénéficier d’un autre micro-climat plus clément.

Sources :

• Chambre régionale d’agriculture d’Auvergne
• Direction régionale de l’environnement d’Auvergne
• Direction départementale de l’équipement et de l’agriculture du Cantal
• Météo France, accès aux bulletins climatiques
  

Le Bec est un ruisseau atypique. Il est totalement artificiel. Il fut obtenu par le percement d’une « grande rase » qui avait pour but, à l’origine, de drainer l’ancien lac de Sarliève (pour en savoir plus). Cette rase a pour nom la Grande rase de Sarliève. Celle-ci se transforme en « Bec » et rejoint l’Artière après avoir coulé sur un peu plus de 13 kilomètres entre les bourgs de Pont du Château et de Malintrat.

Le Lac de Sarliève s’étendait sur environ 600 hectares pour plusieurs mètres de profondeur. L’assèchement fut obtenu par le percement d’une « grande rase », dont le tracé reprenait l’ancien déversoir, agrandi et rectifié, par lequel le trop-plein du lac se déversait dans le béal de Sardelle au nord. La grande rase, qui bordait initialement le château de Sarliève à l’est, a été déplacée ensuite vers l’ouest.

La grande rase en amont du Zénith d’Auvergne

« La féconde et riche plaine de Sarliève dut à ses intelligents travaux d’être débarrassée de son lac inutile, de ses palus, rosières et marais fiévreux, et convertie en une plantureuse et fertile campagne qui, depuis deux siècles et demi, a contribué d’une manière notable aux richesses agricoles de notre département ». En 1698, Sarliève passait pour être « le plus beau domaine de la province » aux yeux de intendant Lefebvre d’Ormesson (Boudet 1890 : 5).

Le Bec arrive du sud, sud-ouest (à gauche sur la photographie) alors que l’Artière arrive de l’ouest.

Le débit de l’Artière est ainsi sensiblement augmenté à l’aval de Clermont-Ferrand grâce aux eaux du Bec, mais aussi à celles de la station d’épuration.

Sources :

– Trément Frédéric, Argant Jacqueline, Bréhéret Jean-Gabriel, Cabanis Manon, Dousteyssier Bertrand, Fourmont Agathe, Fournier Gabriel, Liabeuf René, Loison Gilles, López Sáez José Antonio, Macaire Jean-Jacques, Marinval Philippe, Mennessier-Jouannet Christine, Milcent Pierre-Yves, Duprat Béatrice, Rialland Yannick, Vernet Gérard, Fauduet Isabelle, Isa Odenhardt-Donvez. Un ancien lac au pied de l’oppidum de Gergovie (Puy-de-Dôme) : interactions sociétés-milieux dans le bassin de Sarliève à l’Holocène. In: Gallia. Tome 64, 2007. pp. 289-351.

Le moulin de Graveyroux est le dernier moulin en activité sur les trente moulins qui furent installés sur les rives du Miodet. Il est possible de le visiter et, si vous le demandez gentiment, M. Chabrol vous laissera voir la chute d’eau et l’écluse sur le Miodet.

Le moulin est situé entre Saint Dier d’Auvergne et Estandeuil sur la D338 (sur la gauche en venant de Saint Dier).

Il fut construit en 1850. Depuis 1938, les meules ont fait place à des cylindres pour moudre les grains.

Durant six mois de l’année, le débit du Miodet via une turbine fournit seul l’énergie nécessaire au moulin, un moteur électrique vient en complément le reste du temps.

La chute d’eau sur le Miodet n’est pas très haute, mais elle est assez esthétique.

L’eau du bief est « stockée » en amont du moulin dans un réservoir nommé « barrage », ce petit étang à ciel ouvert est souvent riche en faune aquatique (voir les lettres de mes moulins).

La chute et l’écluse

Certains ont d’ailleurs flairé le bon coup.

Les autres photographies :

Après un parcours de quasiment 70 kilomètres, la Morge rejoint l’Allier en rive gauche à Vialle commune de Luzillat (à l’est de Maringues) à 278 mètres d’altitude. La confluence se trouve dans une zone humide appréciée par deux prédateurs de la faune piscicole locale, les oiseaux et les pêcheurs. 

Pour trouver la confluence ente les deux rivières à partir de Maringues il faudra prendre la direction de Puy-Guillaume/Luzillat par la Départementale 43. Vous pourrez tourner à droite au niveau de Sanat ou au niveau de Vialle pour être au plus prêt.

Un moyen simple de s’y rendre consiste à se garer à l’aire de pique-nique aménagée de Vialle, et de suivre la route menant directement au bec (5 min à pied).

Plusieurs panneaux signalétiques ont été installés pour présenter le lieux, ses spécificités et l’histoire de la rivière.

Le dernier pont sur la Morge avant sa confluence avec l’Allier

Le débit de la Morge est important au niveau du pont. La rivière a en effet reçu l’apport des eaux du Bédat seulement quelques kilomètres en aval de la confluence avec l’Allier.

Entre la Morge et l’Allier vous trouverez un petit étang  (ci-dessus) très prisé des oiseaux.

Le hameau de Vialle fait partie de la commune de Luzillat.

En confluant la Morge et l’Allier enserrent de leurs eaux un petit îlot.

Les autres photographies :

Le Couzon est une rivière du Livradois-Forez, affluent de la Dore  en rive gauche qu’il rejoint à Courpière. C’est donc un sous-affluent de la Loire par la Dore puis par l’Allier. On peut dire que le parcours de la rivière se fait en intégralité dans le Forez. Le Couzon est notoirement connu pour alimenter le plan d’eau d’Aubusson d’Auvergne.

Le Couzon qui est un des plus importants affluents de la Dore (on peut aussi citer La Faye, la Dolore, la Durolle et, dans une moindre mesure, le Miodet) naît sur la commune de Noiretable à la limite entre les territoires de Noirétable (département de la Loire), de La Renaudie (département du Puy-de-Dôme) et de Vollore-Montagne (département du Puy-de-Dôme), dans une zone très boisée des Monts du Forez, sur le versant occidental du mont Vimont (1 348 mètres).

Photographies Julien COMBY 

Peu après sa naissance, la rivière s’engage définitivement dans le Puy-de-Dôme. Son orientation générale va de l’est vers l’ouest. La rivière passe par la forêt des Molles et emprunte des gorges étroites et très vertes grâce aux arbres qui l’encadrent.

Le site internet de la ville de Vollore-Montagne nous explique comment trouver sa source et ses premières curiosités :

Pour la trouver à partir de Vollore-Montagne, prendre la D 317 et au carrefour avec la D 101 tourner à gauche, direction Noiretable. A 400 m du carrefour, vous pouvez garer votre voiture sur la gauche, 100 m avant la ligne de partage des eaux entre la Loire et le Puy de Dôme.

Le Couzon traverse ou longe donc Noirétable, La Renaudie, Vollore-Montagne, Vollore-Ville, Aubusson-d’Auvergne (il y a un lieu-dit appelé « Couzon » sur la commune), Augerolles et enfin Courpière ou la rivière rejoint La Dore. On peut noter plusieurs affluents plus ou moins importants du Couzon : le ruisseau de la Pale, le ruisseau du Moulin Bourrat, Le Trinquart,  (en amont du plan d’eau), le ruisseau d’Espinasse, le Renard (en aval du plan d’eau d’Aubusson).

Un ouvrage est infranchissable sur le site (le « Seuil de Salamy »), deux sont difficilement franchissables (le « Seuil d’Aubusson » et le « Seuil Ménadier ») et neuf sont franchissables en l’état.

Echelle à poisson et Couzon en aval du plan d’eau

Le Couzon alimente le plan d’eau d’Aubusson d’Auvergne depuis 1990 grâce à un barrage. Cette retenue d’eau cause un réchauffement de l’eau du cours d’eau et un ralentissement de la vitesse du courant. En conséquence, la capacité auto-épuratoire du cours d’eau diminue et les milieux alluviaux en sont impactés.

Le site Natura 2000 « Cavité minière de la Pause » (qui est un sondage et non un ancienne mine) est situé sur le territoire de la vallée du Couzon sur la commune d’Aubusson d’Auvergne, au nord-est du bourg (en amont du plan d’eau). Une centrale hydroélectrique, installée sur le Couzon à proximité de la cavité, est présente sur le site de la Pause. Le barrage permettant d’alimenter la centrale est situé sur le Couzon, dans la partie nord du site Natura 2000 de la Pause.

Pour les amateurs de randonnées, le sentier « De la Faye au Couzon » (jaune, 15 km, 3H45, topoguide Pays de Courpière) traverse le site Natura 2000. La Faye est également une rivière du Forez.

Le pont vu de l’amont

Après le plan d’eau la rivière serpente le long de la D41 et passe sous le pont de La Mine (en savoir plus).

Plusieurs sources ont été exploitées le long du Couzon au lieu-dit « Le Salet »de 1862 à 1950 (en savoir plus). Les débits et la hauteur d’eau du Couzon à Courpière (Station Le Salet) peuvent être visualisés grâce à la banque Hydro de Eaufrance (de 1951 à 2014 pour la hauteur d’eau et de 1965 à 2014 pour le débit). Son débit moyen au niveau de sa confluence avec la Dore est de 1.320 m3/s. Les valeurs sont importantes grâce aux précipitations abondantes des monts du Forez (bien plus élevées que les précipitations de la capitale auvergnate).

Les hautes eaux se déroulent en hiver et au printemps (avec en top 3 les mois de décembre, janvier et février). La rivière a connu plusieurs crues remarquables comme le 1er juillet 1977 ou  le 18 mars 1988.

On peut se demander si le nom du Couzon a la même origine que Couze qui provient du nom propre COSA, d’étymologie précéltique, , mais l’éloignement géographique de ce cours d’eau par rapport aux Couzes (Pavin, d’Ardes…) nous pousse à émettre des réserves (en savoir plus…).

Sources :

• Banque Hydro – Eaufrance
• Sandre – Eaufrance
• Site Natura 2000 Dore / Faye / Couzon (carte)
• Page de présentation du Couzon du site internet de Vollore-Montagne
• Hervé Cubizolle, 1997, La Dore et sa vallée: approche géohistorique des relations homme-milieu fluvial

Le marais de Lambre et le marais salé de Saint Beauzire séparés de seulement 1,5 km sont une trace contemporaine du passé humide de la Limagne. Ces zones sont dans un contexte périurbain qui les rend particulièrement vulnérables. Le Marais salé de Saint-Beauzire est l’un des derniers grands marais salés d’Auvergne

Le marais salé de Saint-Beauzire est bordé par l’autoroute A71 à l’ouest et par le Biopôle Clermont Limagne à l’est.

La superficie du site est de 13 hectares (contre 4 pour le marais de Lambre), répartis en trois morceaux disjoints.

Cette zone Natura 2000 a été désignée pour la présence d’un pré salé continental, milieu naturel très rare en France.

La remontée locale d’eau minérale salée est à l’origine des Selins de Limagne. Impropre à la culture, ces terrains lourds mal draînés sont de plus très riches en sels minéraux (sodium) et leur pH atteint des records (pH = 10).

L’association du Conservatoire d’espaces naturels d’Auvergne agit pour préserver ce site naturel remarquable depuis plus de 10 ans.

La première action a consisté en une restauration d’une partie importante du marais dans le cadre d’un contrat Natura 2000.

Cette opération avait été un succès écologique avec un retour spectaculaire d’une flore maritime exceptionnelle et plus précisément la végétation halophile spécifique de ce marais.

La société APRR utilise une partie des remblais restant pour construire des merlons antibruits le long de l’autoroute.

Le suivi des espèces présentes sur le site permet d’établir un bilan mitigé de l’état de conservation du site. La surface en pré salé a temporairement diminué.

Le marais salé abrite également une libellule d’intérêt communautaire (Agrion de Mercure) et 12 plantes rares.

Source : Conservatoire des Espaces et Paysages d’Auvergne – 23/02/2009

Les surfaces occupées par les espèces halophiles semblent a peu près stables sauf pour le Plantain maritime qui régresse.

Le Courlis cendré (Numenius arquata) n’a pas été revu sur le site depuis 2003 (source LPO).

La population d’Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale) se maintient.

Le marais salé de Saint-Beauzire par France3Auvergne

Sources :

– Document d’objectifs Natura 2000 « Marais salé de Saint-Beauzire »
– Natura 2000, Marais salé de Saint-Beauzire, lettre d’information mai 2010

La Dordogne (ou Dordonha en langue occitane) prend naissance au Puy de Sancy (1886 mètres), point culminant du Massif central, et traverse cinq départements (Puy de Dôme, Corrèze, Lot, Dordogne, Gironde) pour enfin se jeter dans la Garonne (ou est-ce l’océan? voir la fin de l’article), 483km après sa résurgence, dans l’estuaire de la Gironde. 

La Dordogne est constituée par l’union de plusieurs torrents. Les trois principaux en amont de la station du Mont-Dore sont la Dore, la Dogne et le ruisseau du Val d’enfer. La Dore naît à 1885 m et rejoint la Dogne à 1366 mètres d’altitude, puis le ruisseau du Val d’Enfer. Pour en savoir plus

La rivière et un affluent

Avant d’arriver dans le bourg du Mont-Dore, la Dordogne reçoit l’apport de plusieurs autres ruisseaux comme le ruisseau du Val de Courre qui conflue avec la Dordogne non loin du refuge du Sancy ou le Ruisseau des Rivaux, qui descend du Ravin des Chèvres dans le Massif du Sancy conflue avec la Dordogne en aval du lieu-dit « Les Longes ».

La cascade de la Dore

Contrairement à ce que beaucoup pensent encore, la rivière ne s’appelle pas Dordogne du fait de l’association des noms des deux torrents.

Hydronymie :

L’origine du nom provient du celte Du unna signifiant « eau rapide ». Sous l’empire romain, elle est baptisée Duranius ou Durãnius. A partir du Moyen-Âge, elle devient successivement Duranna, Durunia, Durdunia, Dordoigne et enfin Dordogne.  Plusieurs rivières de la région ont un nom dont la signification est assez proche comme la Trentaine (qui prend sa source non loin), la Jordanne, la Tarentaine, ou la Tiretaine). Leur nom signifierait « l’eau qui descend de la montagne ».

Confluence entre le ruisseaux des Rivaux et la Dordogne

 Le Mont-Dore et La Bourboule sont les premières villes que la rivière traverse. La commune du Mont-Dore se trouve à plus de 1000 mètres d’altitude. La Dordogne traverse la commune en direction du Nord en passant notamment par le parc.

La rivière bifurque pour prendre la direction de l’Ouest et traverse ensuite la commune de la Bourboule.

La Dordogne à La Bourboule

Au sortir des massifs des Monts-Dores, la Dordogne circule dans les gorges d’Avèze qui font l’objet d’une ZNIEFF. Cette zone abrite, en effet, une faune rare.

La Dordogne abrite plus d’une trentaines d’espèces végétales aquatiques, ainsi qu’une végétation de rives. La rivière est aussi le terrain d’habitation de plus de 320 espèces d’invertébrés aquatiques et de 33 espèces de poissons dont 8 appartiennent à des espèces migratrices. Notons que la Dordogne et la Gironde sont les derniers refuges européens de l’esturgeon sauvage. La grande alose, l’alose feinte, le saumon, la truite de mer, l’anguille, la lamproie marine, la lamproie fluviatile remontent également le long de la Gironde. On observe dans la vallée de très nombreux rapaces, la loutre et une faune sauvage encore riche.

Vers 1850, à cause de l’enclavement de la vallée, du mauvais état des routes et de l’arrivée tardive du chemin de fer (Bergerac 1875, Souillac 1898), la rivière assurait 60% du trafic des marchandises entre Bergerac et Bordeaux. Témoins de ce passé: cales, maisons éclusières, moulins, pêcheries, chantier de construction de bateaux, etc….

La vallée de la Dordogne est l’une des vallées les plus équipées de France en barrages destinés à la production hydroélectrique: 5 barrages produisent 1% de l’électricité française

Le cours de la Dordogne

C’est au mois d’août que le cours d’eau atteint son niveau le plus bas. A ce moment là, la Dordogne possède un débit de 20 m3/s à La Roque Gageac. Inversement, aux crues de printemps, le débit peut atteindre dans ce même village 2500 m3/s. La pente moyenne est de 0,5 m/km. Un arbre flottant peut atteindre une vitesse de 50 km/h en période de crue.

Le Chavanon rejoint la Dordogne à la limite des départements du Puy-de-Dôme et de la Correze après un parcours de 54 km. La Dordogne, à cette confluence, en a seulement parcouru 39, mais elle déverse un volume d’eau supérieur.

 Carte postale représentant la Dordogne dans le Sancy

La Dordogne conflue avec la Garonne au niveau de l’estuaire de la Gironde. Elle est qualifiée de rivière dans les dictionnaires et encyclopédies ainsi que par le Sandre, mais quelques organismes régionaux la qualifient de fleuve, considérant que la Gironde est un estuaire commun à la Garonne et à la Dordogne, ce qui en ferait le cinquième plus long fleuve français métropolitain.

Sources :

• http://www.ville-bergerac.fr/eva/spip.php?rubrique130
• http://www.gabarres.com/fr/historique.htm

L’eau est présente à Issoire grâce à la présence de la Couze Pavin (également appelée Couze d’Issoire) et de nombreux biefs qui alimentent la ville en eau et qui servent aussi à alimenter fontaines et jardins. La Couze Pavin longe plusieurs zones vertes comme le Square René Cassin ou la « Coulée Verte » aménagées afin de protéger la faune et la flore de cette rivière.

Pour rejoindre Issoire le plus simple est de prendre l’A75 (si vous venez du nord ou du sud et de prendre la sortie 13 « Issoire Couze / Parentignat ».

La Couze Pavin attire les hommes depuis très longtemps. Les rives de la rivière auraient abrité un Mediolanum (centre de réunion politiques et commerciales) bien avant le développement d’Iciodorum* (qui devint par la suite Issoire).

Les flots de la rivière faisaient vivre de nombreux moulins. L’eau de la Couze Pavin permet toujours d’irriguer prés et vergers.

La rivière est très appréciée des pêcheurs. On y trouve des truites (pour les poissons les plus appréciés), mais aussi des crustacés.

Cliquez sur les images pour voir les vidéos

Ces derniers sont assez rares, alors il est préférable de les laisser tranquilles.

Bief et pont sur la Couze Pavin

Le débit de la Couze était faible lors de notre passage en juillet 2015, la faute à une sécheresse persistante.

Pour voir cette chute avec beaucoup plus d’eau, cliquez ici.

* Nom antique d’Issoire, révélé dans l’Histoire des Francs de Grégoire de Tours. Ce nom s’explique par le Gaulois ico- « pic », associé au suffixe*-duron « porte / marché / place / forum ».

Sources :

– Desbordes J.M., 1971, Un problème de géographie historique : le Mediolanum chez les Celtes, R.A.C, X, 187-201.
– Mémoires de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand, 1859 (t. 1 = 32e vol. de la coll.)
– Vadé T., Le système des Mediolanum en Gaule, Archéocivilisation, NS XI-XIII, 1972-1974,87-109.
– Vadé, Y., 2000, Nouvelles recherches sur les Mediolanum gaulois, Mythologie française, 201, PP. 2-35.

Le Lac de Montcineyre est un lac situé à 1182 mètres d’altitude, dans le Massif du Mont-Dore, sur la commune de Compains dans le département du Puy-de-Dôme. Il s’agit d’un lac de barrage formé à la suite de l’éruption du Puy Montcineyre (1331m) : ses coulées de lave ont barré le cours de la rivière qui coulait là il y a de ça 6 millénaires.

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Ce lac est très reconnaissable grâce à sa forme de croissant et se distingue ainsi de ses nombreux voisins (le Lac Pavin, le Lac Chauvet et le Lac de Bourdouze).

Photographie Christian Bascle

Il s’étend sur 40 hectares et sa profondeur atteint les 18 mètres.

Pour y accéder, il faut emprunter le GR30 (seul moyen d’accès). Ce sentier permet de faire un circuit englobant de nombreux lacs et volcans. Pour atteindre le Lac de Montcineyre, le mieux est de démarrer à la sortie de Besse. Le sentier vous mènera d’abord au Lac Pavin puis au Lac de Montcineyre (et au-delà pour les plus courageux). C’est un itinéraire très emprunté par les amateurs de randonnées pédestres ou cyclistes – plusieurs gîtes d’étape peuvent les accueillir pour une pause ou pour la nuit. Autrement dit, le Lac de Montcineyre n’est pas vraiment le but de la ballade du dimanche après-midi, car il nécessite un minimum d’entraînement et d’équipement.

Avec l’arrivée du printemps, cet itinéraire peut être une bonne idée de randonnée pour les amateurs du genre. Pour vous en convaincre, il ne me reste plus qu’à joindre quelques photos.

Sources :

– page assez complète sur l’histoire du Lac de Montcineyre (et d’où proviennent la plupart des photos illustrant cet article)

– article de l’Express.fr sur les Lacs d’Auvergne

A voir :

– diaporama sur une « Randonnée autour du Lac de Montcineyre »

– album en ligne présentant des photos de la commune de Compains

Le pont de Beneilh est situé à Aubière en amont de la place des Ramacles, rue Saint Verny. Il permettait autrefois de franchir l’Artière pour ceux qui voulaient aller de Clermont à Issoire (ou inversement). Il vient tout juste d’être restauré.

Vous pouvez descendre sur la rive de la rivière et la longer en direction du centre du bourg ou en remontant le cours d’eau sur quelques centaines de mètres.

La végétation avait envahi le pont et certains moellons étaient endommagés. Le pont est maintenant visible, mais pas accessible.

Les autres photographies :

Le Lac Chauvet est situé sur la commune de Picherande, dans le Massif du Mont-Dore, à une altitude de 1 176 mètres. Comme de nombreux autres lacs auvergnats, il s’agit d’un maar, c’est-à-dire qu’il s’est formé dans le cratère d’un ancien volcan. On estime que sa création remonte à 150 000 ans.

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Le Lac Chauvet est facilement accessible. La D203 passe à quelques 500 mètres et la signalisation indique sa présence. Il suffit ensuite de suivre le chemin qui conduit tout droit au bord de l’eau. Le lac Chauvet est à 5 kilomètres environs à vol d’oiseau du lac de Montcineyre et à près de 12 kilomètres de Besse.

Photographie Céline Servaire

On peut dire qu’il s’agit, en quelque sorte, du grand frère du Lac Pavin. Les deux sont voisins et sont deux maars parfaitement circulaires. On les différencie grâce à leur taille et à leurs environs. Le Lac Chauvet est plus grand : il s’étend sur 54 hectares, pour un diamètre de 600 mètres et une profondeur de 86 mètres. Il est également reconnaissable grâce à la Forêt de Montbert qui le borde sur la moitié de sa circonférence. Le ruisseau de Clamouze (que l’on trouve aussi écrit « de la Clamouze » dans les écrits (Joanne, 1893)) passe à l’est du lac.

A la différence du Pavin qui n’est alimenté par aucun cours d’eau (si ce n’est de tout petits ruissellements) superficiel, le lac Chauvet reçoit un petit affluent descendu des hauteurs de la forêt de Montbert. Il possède également un émissaire, le ruisseau de Chauvet qui s’échappe au nord-est à la faveur d’un point bas et s’en va rejoindre le ruisseau de Neuffonds, au sud de Picherande. Quelques kilomètres à l’amont, ce dernier franchit la cascade de la Barthe.

Fin XIXème début XXème siècle, le lac était célèbre pour son établissement de pisciculture. Au XXème siècle le Lac Chauvet était assez connu, ceci dit ce n’etait pas dû à son cadre naturel, mais plutôt à un dénommé Mr André Frégnale qui, en 1952, jura avoir photographié un ovni au-dessus du lac. A vrai dire, on ne sait toujours pas s’il s’agit d’un canular ou si le cliché pris par Frégnale est authentique. Toujours est-il qu’en Auvergne, évoquer le lac fait immanquablement penser à cette anecdote. François Mitterand avait pour habitude, à la mi-août, (de 1976 à 1995!) de venir se promener autour du lac ce qui contribua à valoriser le lieu.

Le lac est en fait une propriété privée, ce qui explique qu’il n’y ait pas d’aménagement spécifique même s’il est possible d’en faire le tour, en passant en prime à travers la Forêt de Montbert. De plus, le Lac Chauvet offre une vue appréciable sur le Sancy et autres Puys alentours.

Voici donc une belle idée de promenade. Et puis, sait-on jamais ce qu’on pourrait voir d’insolite, en levant la tête…

Enfin quelques illustrations pour finir :

Sources :

• Joanne P., 1893, Le Mont-Dore et les eaux minérales d’Auvergne : Royat, la Bourboule, Saint-Nectaire, Châtelguyon, Saint-Alyre, par P. Joanne, Éditeur : Hachette (Paris)
• Très joli reportage photo sur le blog de Nononature
• Compte-rendu sur le blog Mon coin rando
•  Article sur l’Ovni du Lac Chauvet

La page des lacs en Auvergne

La cascade du Trador, très appréciée des randonneurs, donne lieu a une balade où vous pourrez profiter de la faune, de la flore et d’une cascade naturelle assez atypique. La chute d’eau fut créée par une coulée de lave. Le débit du cours d’eau étant assez fluctuant, le visage de la cascade peut changer très rapidement.

A 1,5 km du bourg de Laqueuille, sur la D922 en direction de Saint-Sauves, tournez à gauche vers le Trador. Le départ se fait du parking à proximité du pont du Verdeix.

La cascade est visible après 30 minutes de marche sur un sentier aménagé.

Le ruisseaux qui tombe en cascade se nomme le Verdeix. Il prend sa source non loin de la Banne d’Ordanche.

Il rejoint la Miouze, puis la Sioule. Le nom de la cascade qualifie également le village voisin situé en aval de la cascade.

On voit très bien les orgues basaltiques sur les différentes photographies.

Lors des périodes estivales particulièrement sèches, ce ruisseau enregistre d’importants étiages.

Sources :

– Guy Lemaître, 2013, Le Trador, si près, si loin de la Dordogne, La Montagne, 16 août 2013.

Le Couzon est une rivière du Forez bien connue pour alimenter le lac d’Aubusson. Après sa sortie du plan d’eau, la rivière passe par Les Bruyères, Berlet, Le Bertrix, La Mine, Le Salet, Le Chambon avant de rejoindre la Dore au niveau des Taillades à Courpière.

Les photographies présentées ci-desous ont été prises au niveau de « La Mine », juste après le lieu-dit « Le Salet » et ses nombreuses sources.

L’affluent de la Dore reçoit ici l’apport des eaux du ruisseau d’Espinasse qui est lui-même alimenté par la Volpète et le Fouinoux qui descendent des faubourgs de Vollore-Ville.

Un vieux pont en pierres permet aux habitants d’enjamber le Couzon et de rejoindre le « Moulin de La Mine ».

Le pont vu de l’amont

Il est appelé Pont de La Mine.

Le pont en pierre

Le pont vu de l’aval

Le pont est très beau et très photogénique.

Le panneau signal l’entrée de la propriété privée.

La rivière coule plus paisiblement en aval du pont qu’en amont.

Les autres photographies :

Olby est située dans la haute vallée de la Sioule, au pied de la Chaîne des Puys. De nombreux ponts sur la Sioule et sur ses affluents sont visibles sur la commune. Le pont romain du Glavin en est un des plus remarquables. Il est situé en contrebas du lieu-dit « Le Glavin ».

Il suffit de descendre le chemin au bord de la route pour tomber sur la Sioule, puis au bout de 5 minutes d’arriver au pont.

La Sioule prise en photographie  de la rive droite, au fond le chemin menant au lieu dit Glavin

Le pont pourrait avoir été construit au début de l’époque moderne mais aucun élément ne peut l’attester formellement. Le pont est constitué d’une arche unique en berceau (ouverture : 8, 40 m, hauteur de l’arche : 3, 50 m, largeur : 2, 12 m), appareillée en pierre volcanique  andésite).

Le pont permet donc d’enjamber la Sioule et de rejoindre Coheix, lieu-dit de Mazaye, que l’on trouve aussi orthographié Mazayes. Mazaye « sans s final » est la seule forme officielle (COG).

Le topoguide « Guide Pays Côté Chemin, des Dômes au Sancy » fait d’ailleurs débuter la balade du village de Coheix. Elle passe dans la vallée de la Sioule et offre un très beau panorama sur la Chaîne des Puys.

C’est loin d’être le chemin le plus fréquenté de Chaîne des Puys, ce qui est assez agréable! Les environs de la rivière et du pont offrent un bon moment de détente.

A l’époque romaine la Chaîne des Puys était déjà bien peuplée. Le Pont romain du Glavin pourrait en être une preuve, tout comme les vasques de Pont-Des-Eaux et les restes de l’ancienne voix reliant Clermont-Ferrand à Limoges.

La commune d’Olby offre plusieurs curiosités. Le tilleul monumental, « Sully » fait 10 mètres de circonférence au pied. Il est quatre fois centenaire. Vous trouverez également sur le territoire de la commune la motte féodale et le magnifique panorama à partir du Puy de Cros (calvaire à chapelle mariale).

Source(s) : 

-Région Auvergne:  Inventaire général du patrimoine culturel

– Base Mérimée : Inventaire général du patrimoine culturel

Il existe de nombreuses sources d’eau minérale entre Joze et Beauregard l’Evêque. Elles sont connues sous le nom de sources de Médagues, du nom du bois du prieuré qui domine le lieu. On trouve sur quelques centaines de mètres carrés le Gros bouillon ou Source de l’Ours, la Source Les Graviers et la Source de l’étoile ou petit Bouillon.

En venant de Joze, elles sont situées à 2 km environ en direction de Beauregard l’Evêque, au bord de la D4.

De gauche à droite : Le Gros bouillon ou Source de l’ours, la Source Les Graviers et la Source de l’étoile ou petit Bouillon

Toutes les sources auvergnates ne connaissent pas un destin aussi glorieux que Vichy, Châtel-Guyon, la Bourboule, Royat-Chamalières, Châteauneuf-les-Bains, Chaudes-Aigues, le Mont-Dore… C’est le cas par exemple des sources de Sainte Marguerite ou de Médagues dans le Puy-de-Dôme. Cette dernière fait l’objet d’une zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF).

La source du Gros Bouillon est la plus facile à trouver, elle se trouve au bord de la route.

Le débit de cette source est important. On croise fréquemment des habitants des environs qui viennent chercher de cette eau, salée.

L’eau s’écoule et forme un peu plus loin un petit étang très coloré.

Les auteurs des XVIII ème et XIX ème siècle ne citaient bien souvent que deux sources d’eaux minérales entre Beauregard et Joze. L’eau est froide (environ 9°C), acidulé, d’une saveur piquante.

Elle contient de l’acide carbonique, des sous-carbonates de fer, de l’hydrochlorate de soude. Elles seraient bonnes pour soulager les maux d’estomac. Nicolas Philibert Adelon conseillait dans son dictionnaire de médecine d’en prende 2 livres par jour.

Source les Graviers

La source les Graviers est située au bout du chemin en face de la source de l’ours (ou du gros bouillon), à environ 300 mètres.

La source crée elle aussi une petite mare.

 Dans son Histoire d’Auvergne (1894), le chanoine Audigier appréciait ces sources :

L’eau du Petit Bouillon est très limpide et de saveur aigrette, Pendant qu’elle évapore, il se forme à la surface de petites pellicules qui se précipitent par petits flocons et s’attachent aux côtés des vaisseaux, …

La source de l’étoile ou Petit  Bouillon est située au milieu d’un champ, à environ 400 mètres du Gros Bouillon (ou source de l’Ours).

La source de l’étoile ou Petit  Bouillon

 Sources :

La cascade de la Barthe est située sur le ruisseau de Neuffonds entre le bourg de Picherande et celui de Super-Besse. Cette jolie cascade du massif du Sancy est visible dans un superbe cadre naturel. On trouve en effet sur quelques kilomètres carrés le lac Chauvet, le lac Pavin, le lac de Montcineyre et le lac de Bourdouze. Toutes les photographies de cet article sont de Julien Dimnet.

La cascade est accessible au départ du Pont de Clamouze. Ce sentier long de 1500 m n’est pas accessible pour les (très) jeunes enfants à cause d’une pente très prononcée.

Photographies Julien Dimnet

L’aller retour se fait en 30 minutes environ (voir carte).

La cascade se trouve à proximité des tourbières de Gayme et de la Barthe.

Photographie Julien Dimnet

Le le bois et la cascade sont sur une ZNIEFF, mais l’on trouve de nombreux détritus et même de vrais décharges sauvages…

Photographies Julien Dimnet

Pour voir l’ensemble des photographies de Julien Dimnet dans leur contexte (ainsi qu’une présentation de la commune de Picherande et du lac Chauvet) vous pouvez vous rendre sur le site Pays d’Auvergne.