La Gigeole, affluent de la Sioule, rencontre la coulée d’Olby au nord, nord/ouest du bourg de Nébouzat. En forçant le passage elle crée la cascade des Saliens. Elle est en fait composée de 3 chutes d’eau distinctes, distantes de seulement quelques mètres. La plus en amont est la chute la plus modeste. La seconde est visible d’un petit promontoire alors que pour profiter de la troisième il faudra faire un peu de randonnée et avoir de bonnes bottes.

Rien de plus facile que de la trouver. De Clermont-Ferrand, prenez la D2089 (ancienne RN89) en direction de Bordeaux. Après avoir passé Theix, continuez tout droit.

Petit pont sur la Gigeole en amont de la première cascade

Vous laisserez le bourg de Nébouzat sur votre droite. En continuant en direction d’Olby vous verrez une station service sur votre droite. C’est ici qu’il faut tourner. Il y a d’ailleurs un petit panneau signalétique.

Passez sous le pont routier et garez vous à proximité d’un autre panneau indiquant la direction à prendre (à gauche juste après le pont).

Après être passé sur un petit pont (voir photographies précédentes) vous tomberez sur la cascade la plus en amont au bout d’une petite centaine de mètres.

La seconde cascade est visible du même à peine en contrebas. Un promontoire a été aménagé pour pouvoir la contempler.

La seconde cascade vue d’en-haut

Pour voir la troisième chute, il vous faudra continuer le chemin. Un ancien cours d’eau (un bief?) l’emprunter. Un petit pont délaissé en témoigne.

Il vous faudra bifurquer sur la gauche et descendre une pente abrupte pour atteindre le ruisseau. La coulée d’Olby est bien visible. Les bottes sont obligatoires car vous devrez plusieurs fois traverser le cours d’eau.

Legrand d’Aussy parlait du hameau de Sallien et d’une cascade :

« Celle-ci, formée par trois lits de basalte placés obliquement en gradins les uns au dessus des autres, offre trois belles nappes successives, dont les deux premières ont ensemble 58 pieds de hauteur et la troisième 49.

Au bas de cette dernière, les eaux, par leur chute et leur expansions circulaire, se sont arrondi et creusé un bassin dont la circonférence est de 137 pieds ».

On arrive donc au total à 107 pieds de chute, ce qui donne un peu plus de 32 mètres.

Confluence entre la Gigeole et la Gorce

André Soutou a étudié  » Le nom de lieu Saillant/Salhens/Sallent « cascade » et l’aire paléoprovençale ». Il donne une liste de 47 représentants de ce type, tant dans le Midi qu’en Catalogne. De nombreux autres représentants supplémentaires sont signalés dans le Bulletin historique et scientifique de l’Auvergne 90, comme par exemple Saliens.

Cela signifie »Sautant » pour Ernest Nègre dans  Toponymie générale de la France, Volume 2.  On trouve également « ruisseau rapide ou tombant en cascade ».

Sources :

• Andre63, 2010, La cascade des Saliens, Balades dans le Puy de Dôme.
• Legrand d’Aussy, Pierre Jean-Baptiste, 1794, Voyage fait, en 1787 et 1788, dans la ci-devant Haute et Basse Auvergne, aujourd’hui départemens du Puy-de-Dôme, du Cantal et partie de celui de la Haute-Loire, Éditeur : le directeur de l’Imprimerie des sciences et arts (Paris).
• Chambon P., 1991, Bulletin historique et scientifique de l’Auvergne 90, 1981, 287.
• Soutou André, Le nom de lieu Saillant/Salhens/Sallent « cascade » et l’aire paléoprovençale ».
• Dufort P., 1974, Le nom de lieu SALHENS, de salientes (aquas), eaux jaillissantes, cascade. Bull. du Centre d’Études et de Recherches litt. et scient. de Mende 2 (1974), 24-26.
• Chassain D., Kalmar P., 2013, Quatre cents cascades dans le Puy-de-Dôme, Crebu Nigo éditions

L’Auvergne regorge de cascades. Les 2 départements qui en proposent le plus sont le Puy-de-Dôme et le Cantal. C’est dans le premier nommé que l’on trouve la cascade des 3 cuves, non loin de la Sioule. Cette cascade, peut connue se trouve à moins de 4 kilomètres à vol d’oiseau de la cascade du Gour Saillant.

Cette cascade se trouve non loin de Chambonnet (commune de Sauret-Besserve) dans les Combrailles.

Photographie de JP Dudul – source Merveille Nature

L’eau, d’un petit affluent de la Sioule, est retenue successivement dans trois cuves naturelles en pleine forêt. Pour la trouver, suivez les panneaux « 3 cuves » à Chambonnet à proximité de l’ancienne église devenue habitation.

Photographie de Nico Man – source Flikr

Vous longerez un moment la Sioule avant d’arriver près d’un petit ponton permettant d’enjamber le ruisseau sur lequel vous trouverez la cascade. Montez à gauche avant de traverser le ruisseau. En remontant celui-ci vous découvrirez la cascade des 3 cuves.

Sources :

• Les Terres du milieux : Entre Sioule et chemin de fer
• Planète puy de Dôme : Besserve et Sioule
• Balirando : Besserve et Sioule

D’autres photographies sur Liloo’s moon photography

La Sioule effectue au niveau de Montfermy, dans le Puy de Dôme, quatre méandres successifs. Le second de ces méandres est coupé par une petite cascade. Les eaux de la Sioule prenaient ce raccourci, mais avant de rejoindre le bras principale de la rivière des Combrailles, elles actionnaient la roue d’un moulin.

Le village de Montfermy enfermé à l’intérieur d’une boucle de la Sioule, au sommet d’un petit promontoire. Montfermy descendrait de « mont fermé » ou « mont enfermé » selon plusieurs étymologies populaires, il remonterait plutôt à un mont Firmin que les formes anciennes confirment*.

La cascade fut créée au XVème siècle de par la volonté des bénédictins du prieuré local pour alimenter le Moulin en pierres rouges. Production d’huile et de farine jusqu’en 1914.

Les ruines du moulin et quelques traces d’habitations sont encore visibles non loin du Châtelet, piton rocheux qui domine le bourg, lui même situé à l’intérieur d’une boucle de la Sioule.

La cascade tombe de moins de 10 mètres  par paliers. Elle est accessible à pieds depuis Montfermy (en une dizaine de minutes en suivant le balisage). Une boucle de 2,2 km (1h) longe une partie du méandre de la Sioule et passe par la cascade.

En partant de la Source de la Brigitte (rive gauche de la Sioule), votre balade se fera dans le sens des aiguilles d’une montre.

Vous passerez au dessus, puis en dessous de la cascade.

La cascade vue du dessus

Vous longerez la rivière en rive droite (en remontant le cours) dans un cadre agréable et ombragé.

Le bief lorsqu’il rejoint la Sioule

Vous passerez ensuite à proximité d’anciens viviers, puis dans le bourg de Montfermy où vous pourrez visiter l’église Saint-Léger et ses peintures murales.

Pont sur la Sioule et cascade à droite sur la photographie

*Ce type de formation est généralement féodal et mont ne doit plus être compris sous l’aspect descriptif,  mais d’après la fonction défensive (en résumé mont = château ou une périphrase plus exacte « position défensive »).

Source :

– Guy Lemaître, 2013, Balades en cascades, La Montagne du 7 août 2013.

La Miouze est un des principaux affluents de la Sioule. Elle rejoint la Sioule au niveau du lieu-dit du même nom à la frontière entre la commune de Gelles et celle d’Olby. La Miouze née sous les pentes de la Banne d’Ordanche. Elle parcourt un long chemin avant sa confluence (en rive gauche) où elle augmente sensiblement le débit de la Sioule.

Pour voir la confluence entre les deux rivières, il suffit de vous rendre au lieu-dit la Miouze (commune de Gelles) et de viser le pont sur la D986.

Ce pont enjambe la Miouze.  On peut voir la Miouze en amont de la confluence avec la Sioule en étant sur le pont (ci-dessous).

Pour voir les rivières de prêt, il faudra descendre non loin du panneau indicatif.

Le débit de l’affluent est important.

Confluence entre la Miouze (en rive gauche) et la Sioule

A gauche la Sioule en amont de la confluence, à droite la confluence vue du bec

La Sioule est sur la droite de la photographie. C’est la Miouze qui donne la direction à la réunion des deux rivières.

La première offensive hivernale de l’hiver 2017/2018 a eu lieu la nuit du 30 novembre au 1er décembre. Elle a permis d’embellir les paysages de la région pour quelques jours. La Morge et son pont « dit » romain ont, pour l’occasion, enfilé leur beau manteau blanc.

Le Tyx (avec un x muet) est un nom de rivière étrange. Certains diront qu’il ne manque pas grand chose (un « s ») pour plonger en enfers. Le nom de ce ruisseau est aussi celui d’un hameau de la commune de Saint-Avit. Cette rivière des Combrailles est un affluent du Sioulet, donc un sous affluent de la Sioule et de la Loire par l’Allier.

Cette belle rivière prend sa source vers 750 mètres d’altitude et parcourt une vingtaine de kilomètres d’ouest en est.

– Photographie de Paparazzi –

Le Tyx a des bras qui passent par la Creuse. Ils passent par les communes de Basville, la Mazière et Mérinchal.

– Photographie de Paparazzi –

A Condat-en-Combraille, il croise la D569 et la D108.

– Photographie de Paparazzi –

Il alimente l’étang de Tyx, reçoit l’eau de nombreux petits affluents et rejoint le Sioulet sur le territoire de Saint Etienne des Champs.

– Photographie de Paparazzi –

Dans ce secteur des Combrailles, tous les affluents en rive gauche du Sioulet présentent un profil similaire. Le Chevalet, la Saunade, le Tyx et la Ribière ont d’abord un écoulement lent sur le plateau, puis deviennent plus tumultueux dans leur descente vers le Sioulet.

– Photographie de Paparazzi –

Son débit est très variable et peut subir un étiage très sévère.

– Photographie de Paparazzi – Photographie prise la plus en aval

Merci à Paparazzi pour les photographies et le text

Le Couzon est une rivière du Forez bien connue pour alimenter le lac d’Aubusson. Après sa sortie du plan d’eau, la rivière passe par Les Bruyères, Berlet, Le Bertrix, La Mine, Le Salet, Le Chambon avant de rejoindre la Dore au niveau des Taillades à Courpière.

Les photographies présentées ci-desous ont été prises au niveau de « La Mine », juste après le lieu-dit « Le Salet » et ses nombreuses sources.

L’affluent de la Dore reçoit ici l’apport des eaux du ruisseau d’Espinasse qui est lui-même alimenté par la Volpète et le Fouinoux qui descendent des faubourgs de Vollore-Ville.

Un vieux pont en pierres permet aux habitants d’enjamber le Couzon et de rejoindre le « Moulin de La Mine ».

Le pont vu de l’amont

Il est appelé Pont de La Mine.

Le pont en pierre

Le pont vu de l’aval

Le pont est très beau et très photogénique.

Le panneau signal l’entrée de la propriété privée.

La rivière coule plus paisiblement en aval du pont qu’en amont.

Les autres photographies :

Il y a trois étangs à Pulvérières. Le plus grand a été créé grâce à une digue. Il servit de réserve piscicole, puis l’eau s’échappant de la digue alimenta une roue de moulin à farine et une maillerie à chanvre. Il est aujourd’hui surtout connu pour sa faune et sa flore caractéristiques des milieux humides.

L’étang est situé à une trentaine de minutes de Clermont-Ferrand, à moins d’un kilomètre de l’A89, sur le bord de la D50.

Après vous être garé sur le parking mis à disposition à proximité immédiate du lac, vous pourrez profiter du parcours aménagé pour en faire le tour. C’est une balade accessible d’une heure sans réel dénivelé.

On peut profiter d’une très belle vue sur la Chaîne des Puys.

Deux observatoires permettent aux plus patients d’apercevoir sans les déranger les déranger les habitants des lieux.

Si la Grèbe huppé est la star des lieux, il est également possible d’y croiser des Alouettes, Aigrettes, Canards col-vert, Fauvettes, Hérons, ou encore Hirondelles.

Les abords de l’étang présentent plusieurs micro-milieux humides comme des prairies mésophiles, mégaphorbiaies. On y trouve également des Prêles et Roselières, des landes à Bruyères ou à Genêts. saulaie et aulnaies. La Ficaire fausse-renoncule est particulièrement visible en début de printemps (photographie ci-dessus).

Les habitants des lieux sont protégés par des « rambardes ». Pour les laisser tranquille, merci de rester sur le chemin. 149 espèces d’oiseaux, 31 espèces de libellules, 27 espèces de rhopalocères (papillons de jour), 8 espèces de batraciens y ont été recensées (source ENS du Puy de Dôme).

Pour en savoir plus :

Espaces Naturels Sensibles du Puy de Dôme : l’étang Grand de Pulvérières
Ligue pour la protection des oiseaux Auvergne : L’ENS de l’étang Grand de Pulvrières

Le Chavanon, appelé également « La Ramade » sur une grosse partie de son parcours, coule sur plus de 50 kilomètres avant de rejoindre la Dordogne. Sur la majeure partie de son linéaire, il sert de frontière entre le Puy de Dôme et la Creuse, puis entre le Puy de Dôme et la Corrèze. Les Gorges du Chavanon sont réputées pour leur richesse faunistique et floristique.

La Ramade née en Creuse sur la commune du Crocq, passe par le plan d’eau de Ramade, louvoie entre Creuse, Puy de Dôme et Corrèze en changeant de nom. Il est assez fréquent pou une rivière d’avoir plusieurs noms.

Le Chavanon coule dans une vallée encaissée pour rejoindre la Dordogne en limite des communes de Savennes et de Confolent-Port-Dieu.

Les rives ombragées permettent des jeux de lumière qui embellissent la rivière et la maintiennent fraîche l’été.

Les fortes pentes sont peuplées de feuillus et les eaux fréquentées par une population piscicole variée, des moules perlières, des loutres, des écrevisses…

Un programme d’actions a été développé sous la forme d’un contrat territorial (« Chavanon en action ») signé le 2 décembre 2014 pour une durée de 5 ans.

Ce contrat concerne les 3 départements de la Corrèze, de la Creuse et du Puy-de-Dôme, et 2 grandes régions (Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes). Le but est de préserver les milieux aquatiques et la ressource en eau.

En empruntant l’ancienne voie de chemin de fer vous pourrez longer le Chavanon sur de nombreux kilomètres.

Il est possible d’apercevoir d’anciens vestiges d’activités économiques liées à l’eau et au feu : comme le barrage de Lagarde, les fours à chaux de Gioux, des moulins. Ces derniers ont parfois inspiré le nom des lieux dit qui bordent la rivière.

On trouve également Chavanoux dans le « Dictionnaire hydrographique de la France de 1787 ».

La Credogne, affluent de la Dore, est une petite rivière qui prend sa source à environ 1000m d’altitude. Elle dévale les pentes des Bois Noirs occidentaux en entaillant de profondes gorges parsemées de cascades de plus ou moins grande taille avant de se jeter dans la Dore entre Puy-Guillaume et Limons. La cascade du Creux-Saillant est la plus connue des ces cascades.

En suivant la vallée de la Credogne, vous trouverez la cascade du Creux de Saillant le long de la D114 (coordonnées : 45.94502, 3.60503).

Un parking tout proche permet de se garer à proximité immédiate.

La cascade principale « glisse » sur un énorme et unique rocher, qui sert de toboggan, plutôt que réellement tomber d’un rebord.

D’autres petites cascades se trouvent en amont ainsi qu’en aval de la cascade principale.

Malheureusement, si l’ensemble est très facilement visible depuis la route, l’accès en lui-même en est très difficile et dangereux.

Avec le petit lac de barrage à la Muratte, près de Palladuc, c’est une des principales sources d’approvisionnement en eau potable de la montagne thiernoise.

Les photographies ont été prises lors de l’été indien (octobre) 2018. La rivière du fait d’une exceptionnelle sécheresse subissait un étiage sévère.

L’Ambène prend sa source à l’ouest de Charbonnières-les-Varennes, à environ 900 m d’altitude, dans les contreforts de la chaîne des Puys. Bien avant sa confluence avec le Bédat au nord du village d’Entraigues, la rivière passe par les Gorges d’Enval où l’on peut voir la rivière sous forme de rapides et plusieurs cascades au milieu des châtaigniers.

Agrandir le plan

Plus connues que les Gorges de la Monne, les Gorges d’Enval furent fréquentées par Georges Sand et Guy de Maupassant.

Très pittoresques, elles sont classées Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique.

Le circuit proposé par l’APAGE (association pour l’aménagement des gorges d’Enval) propose de faire une boucle de 9 km qui vous permettra de grimper le long de l’Ambène, puis de profiter du magnifique sentier du renard qui offre une vue superbe sur le château de Tournoël.

Le départ se fait du parking au bord de la D15 ou sur le bord de la rue des Gorges où l’on peut déjà voir l’Ambène passer entre les maisons et dévaler une petite cascade.

Le sentier ombragé grimpe le long de l’Ambène sous les châtaigniers.

La première halte se fait là à la table d’orientation (la première fut volée, mais une nouvelle l’a remplacée) qui domine le village d’Enval et la plaine de la Limagne.

De la table d’orientation vous verrez également la plaine de l’Ambène, Mozac, une partie de Riom et au fond le Livradois.

Plusieurs ponts permettent de faciliter la balade et de passer successivement de la rive droite à la rive gauche de la rivière.

Ci-dessus en haut à droite le pont du 9 mai qui enjambe la rivière.

Plusieurs arbres sont tombés en travers de la rivière et forment des ponts naturels (attention ils sont très glissants).

Les reflets du soleil, la mousse et la végétation verdoyante donnent de très belles couleurs.

L’eau est plus ou moins en furie suivant la déclivité du terrain.

L’eau est fraîche, même en période estivale.

La randonnée se poursuit par le « secteur des cascades ».

Suivant les options prises, vous pourrez voir les cascades de Facemeunier avec les cascades du grand (ci-dessous) et du petit Gornand (ci dessus) ou non loin du parking et après une bonne grimpette la cascade du « Bout du Monde ».

La cascade du bout du monde (ci-dessous) est évoquée par Maupassant dans son roman « Mont-Oriol » écrit en 1887.

C’est la plus proche du du parking (le long de la D 15). Vous pourrez l’admirer avant u après avoir emprunté le sentier de l’APAGE, mais celle-ci ne fait pas partie de l’itinéraire présenter dans cet article.

A noter que les cascades de petit et du grand Gornand sont sur le territoire de la commune de Charbonnières-les-Varennes. La seconde tombe de 8 mètres de hauteur. En patois, Gornand signifie gouffre.

Le retour se fait soit par le chemin de Beauvaleix, soit par le magnifique sentier du renard qui vous offre une superbe vue sur le château de Tournoël.

La vue sur le Puy de Dôme est très belle également.

A la sortie des gorges, la source Marie, perdue et retrouvée, a été remise en eau en 1999.

Photographie Andre63

A Riom, renforcé par de petits affluents, elle faisait l’objet dès le Moyen Age d’aménagements destinés au fonctionnement des tanneries : son cours y est canalisé. Il y actionnait les foulons (marteaux qui broyaient l’écorce de chêne).

Sources :

– Tracegps.com : la randonnée de 9 km
– Planète Puy de Dôme : la petite balade d’1h30
– Le blog d’André63 : les gorges d’Enval

Le lac Pavin est un des lacs auvergnats les plus connus. Il est d’origine volcanique (un maar) et s’étend sur une superficie de 44 ha. Situé dans le massif des Monts Dore près de la commune de Besse-en-Chandesse. Situé à une altitude de 1 197 m, il a une forme circulaire avec un diamètre situé entre 700 et 800 mètres, une profondeur de 92 m (c’est le plus profond d’Auvergne).

Agrandir le plan

On a d’ailleurs longtemps cru que le lac n’avait pas de fond ou qu’il était en tout cas impossible de l’atteindre. Le commandant Cousteau était même venu avec son équipe sonder le lac pour connaître sa profondeur maximale exacte.

 Le lac Pavin en Automne

Le tour du lac (qui dure environ une heure) est superbe. Le paysage est assez atypique. Pour les fans de Geocaching il y a une cache à proximité du lac.

Le site fascine par sa beauté, mais aussi par les nombreux contes et légendes qui l’entourent. Ceux-ci ont influencé le nom du lac qui proviendrait du latin « pavens » (cette origine demeure controversée) qui signifie épouvantable. Il fût, en effet, un temps où le lac suscitait une grande frayeur parmi les populations locales.

Deux principales légendes sont reprises par les brochures touristiques, qui soulignent volontiers l’aspect effrayant du lac.

La première raconte que le lac serait né de la colère divine face aux mœurs légères des femmes de l’ancienne ville de Besse. Dieu aurait noyé la cité sous des eaux diluviennes afin de punir ses habitantes. Le clocher de l’ancien village englouti serait même visible par temps ensoleillé..

La seconde légende populaire raconte que le diable, après avoir perdu sa bataille face à Dieu, se serait assis au bord de ce gouffre, sur la « chaise du diable », ces deux pierres planes qui semblent former un siège digne du Seigneur des Ténèbres, et aurait pleuré toutes les larmes de son corps au point de faire naître un lac.  De temps à autre sa colère soulèverait encore une tempête sur le lac (voir plus loin).

« Effroyable, sans fond, courage, frayeur, peur, inhabitable, absence de poissons, rareté des oiseaux, brouillards fréquents, exhalaisons et vapeurs, tempêtes, goût amer et odeur de fer des eaux… »

Antoine Godivel (1650)

Dessin datant du XIXème siècle – Source : Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie

En 1770, la légende du lac sans fond est mise à mal par Théodore Chevalier, ingénieur Royal des Ponts et chaussées. Le Comte de Montlosier s’interroge sur l’origine du lac Pavin dans son « Essai sur la théorie des volcans d’Auvergne de 1789 ». Elie Jalouste en 1894, puis par Eusebio et Reynouard en 1925 s’appuient sur Antoine Godivel (1650) pour décrire un lac aux eaux tourbillonnantes, sensibles au moindre mouvement, et recouvertes de brouillards.

Selon Michel Meybeck, interviewé par France Culture ce texte pourrait avoir été « contemporain d’un épisode d’activité volcanique du lac. Plus précisément : une éruption limnique, c’est-à-dire une libération du gaz carbonique présent au fond du lac ». Il est désormais communément admis que le lac Pavin procèderait de l’activité volcanique la plus récente de France métropolitaine. Le puy Montchal, situé tout près du lac à quelques 1 400 m d’altitude, serait entré en éruption il y a environ 6 900 ans.

Dessin datant du XIXème siècle – Source : Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie

En mai 2009 s’est tenu un colloque international intitulé « Lac Pavin et autres lacs méromictiques ». Les différentes interventions sont revenues sur sa nature volcanique, son régime hydrique spécifique, et enfin de son écosystème microbiologique.

Le lac Pavin est l’un des lacs les plus étudiés au monde. C’est, en effet, l’un des rares lacs méromictiques du monde, le seul en France métropolitaine. Ses eaux profondes ne connaissent pas de brassage saisonnier et elles renferment des gaz (voir plus haut).  Au cours de ces dernières décennies s’est donc posée la question des risques naturels.

De par ses caractéristiques, il intéresse également les chercheurs pour ses populations de micro-organismes.  Des chercheurs clermontois on découvert dans ses eaux profondes des micro-organismes qui n’avaient encore jamais été observés auparavant.  

Du fait de sa méromicticité, le lac Pavin abrite deux faunes bien distinctes selon la zone concernée. Dans la partie supérieure, les poissons et le zooplancton prolifèrent : les salmonidés, comme la truite, apprécient particulièrement ses eaux claires et bien oxygénées. Dans la partie profonde ne vivent que des microorganismes, dont la densité est néanmoins très impressionnante : des études de 2006 ont ainsi dénombré plus de 10 millions de bactéries par mL d’eau, soit une population dix fois plus importante que celle des lacs standards. Plus intéressant encore : la variété des espèces représentées est très importante, et ce malgré les conditions extrêmes qui règnent dans cette zone.

France Culture

L’origine du nom du lac, dû à la profondeur de ses eaux, pourrait laisser croire que le lieu n’est pas accueillant, mais il n’en est rien comme le prouve sa seconde place dans les lieux naturels visités auvergnats.

On pourrait croire (à tord) que la Couze Pavin, appelée aussi Couze d’Issoire ou Couze de Besse prend sa source au lac Pavin, mais il n’en est rien.  Elle descend de plus haut, des pentes du Puy de Sancy (près de Notre-Dame de Vassivières). L’exutoire du lac alimente la Couze Pavin. Pour en savoir plus sur les Couzes.

Sources :

• Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie
• Pour la science, 2010, « Les bactéries du lac Pavin », , n°387, janvier 2010
• Eruption, 2010, « Lacs de cratère : Pavin et ses frères »,  n°23, juin 2010
• Futura-Sciences,  « Un volcan encore actif sous le lac Pavin »
• L’analyse des dernières découvertes scientifiques autour du lac Pavin dans la revue Activolcans
• France Culture : les mystères du lac Pavin
• Légendes d’Auvergne ; Roupoutou le diable du lac Pavin
• France 3 Auvergne : Les fascinantes histoires du lac Pavin
• Parc des volcans d’Auvergne : Carnet de terrain : le lac Pavin
• Le Comte de Montlosier, 1789, Essai sur la théorie des volcans d’Auvergne de 1789.

La page des lacs en Auvergne :

La cascade du Trador, très appréciée des randonneurs, donne lieu a une balade où vous pourrez profiter de la faune, de la flore et d’une cascade naturelle assez atypique. La chute d’eau fut créée par une coulée de lave. Le débit du cours d’eau étant assez fluctuant, le visage de la cascade peut changer très rapidement.

A 1,5 km du bourg de Laqueuille, sur la D922 en direction de Saint-Sauves, tournez à gauche vers le Trador. Le départ se fait du parking à proximité du pont du Verdeix.

La cascade est visible après 30 minutes de marche sur un sentier aménagé.

Le ruisseaux qui tombe en cascade se nomme le Verdeix. Il prend sa source non loin de la Banne d’Ordanche.

Il rejoint la Miouze, puis la Sioule. Le nom de la cascade qualifie également le village voisin situé en aval de la cascade.

On voit très bien les orgues basaltiques sur les différentes photographies.

Lors des périodes estivales particulièrement sèches, ce ruisseau enregistre d’importants étiages.

Sources :

– Guy Lemaître, 2013, Le Trador, si près, si loin de la Dordogne, La Montagne, 16 août 2013.

La vallée de Chaudefour propose plusieurs circuits de randonnées qui permettent d’admirer les cascades de la Pérouse, de la Biche, du Moine et de l’Aigle, ainsi que la source Sainte-Anne. La cascade de la Biche se situe en plein coeur de la Réserve, dans le fond de la vallée.

Le chemin étant très escarpé, il est fortement recommandé de s’équiper de chaussures et de bâtons de marche. Les franchissements de ruisseaux sont nombreux et, bien que souvent aménagés peuvent s’avérer glissants.

La cascade de la Biche tombe de plus de 30 mètres de hauteur, ce qui la rapproche de la Grande cascade qui est situé non loin (à proximité immédiate du Mont-Dore).

Le débit de cette cascade est fortement lié à la fonte des neiges. Les névés étaient déjà bien entamés lors de notre passage et le débit en fut donc amoindri.

Voici la cascade prise en photographies à d’autres périodes de l’année.

Riom Communauté, remplacée récemment pas la communauté d’agglomération Riom Limagne et Volcan, aménage depuis plusieurs années les berges de l’Ambène afin de proposer un cheminement doux d’Enval à Riom aux promeneurs à pieds ou en vélo. Ce cheminement permet de profiter d’un peu de verdure et du son apaisant de l’eau qui coule sur environ 10 kilomètres.

Le projet a été initié dès le début des années 1980 (en 1982). Le but affiché est de (nous) sensibiliser à l’environnement.

Nous avons suivis le sens d »écoulement de l’eau pour faire notre promenade.

Suivant le temps disponible vous pouvez commencer par les très jolies Gorges d’Enval. Vous pouvez également débuter du bourg d’Enval.

La rivière, après être passée sous la D446, passe par les quartiers Ouest de Mozac.

Des pontons permettent de passer d’une rive à l’autre.

La communauté de communes et le Conseil Général du Puy de Dôme nous permettent d’en apprendre un peu plus sur la riche histoire liée l’eau entre Saint Genest l’Enfant, Mozac et Riom.

Plusieurs traces de cet histoire sont visibles en suivant la coulée verte (voir ci-dessus) ou en s’en écartant un peu (ci-dessous).

Si les communes s’occupent d’entretenir les abords du ruisseaux, certains coins sont entretenus (avec succès) par les riverains.

L’Ambène passe ensuite aux abords de la Chambre de Commerce et d’Industrie.

Après avoir traversé les rues Louis Dalmas et Leo Lagrange (où nous avons pu prendre en photo les conduites) nous entrons un parc d’où nous apercevons l’Abbaye de Mozac. Nous y croisons un nouveau cours d’eau. Est-ce un bras de l’Ambène ou un affluent?

C’est le ruisseau des Moulins Blancs qui, entre temps, a reçu l’apport d’une partie de l’eau de Saint Genès.

Après l’Abbaye, vous pourrez voir un bief et l’ancienne roue d’un moulin qu’elle faisait tourner.

La coulée verte, comme vous l’avez compris, n’est pas continue. Nous suivons la plupart du temps l’Ambène, mais nous sommes obligés de nous en détourner (de courts moments) lorsqu’elle est souterraine.

Les lycéens de P-J Bonté ont d’ailleurs créé des panneaux pour aider les promeneurs qui pourront également compter sur les noms de rues évocateurs.

Bien qu’urbaine dans Mozac et Riom, la rivière abrite une faune et une flore propre aux milieux humides.

Avec des lunettes (ou alors une loupe?) vous verrez des petits poissons au centre de cette photographie.

Les canards sont aussi présents dans l’eau et parfois sur les berges.

La rivière passe aux abords de la Gare de Riom.

Elle continue encore un moment son chemin entre parking de la Gare, friche industrielle, entreprises et habitations.

Symboliquement, La coulée amène les promeneurs jusqu’au moulin de la Croûte (qui abrite les locaux du Conservatoire d’espaces naturels d’Auvergne) à proximité du Golf de Riom.

Le circuit proposé fait au total de 10,5 kilomètres.

La cascade du gouffre de Pierrot fait partie des (très) nombreuses cascades de la zone géographique allant des Monts Dore, au plateau de l’Artense, en passant par le Cézallier, sans oublier les Monts du Cantal. Ce n’est pas la cascade la plus connue ni la plus fréquentée de cette zone, mais elle présente un charme certain.

Elle est accessible par un sentier qui suit le ruisseau à partir du chemin de moulin de Ginnes sur la D88 entre St Donat et St Gènes Champespe.

Photographie de Denis Chazaud

La cascade se trouve sur la Tarentaine (forme littéraire). On trouve aussi la Trentaine (forme dialectale).

Photographie de Denis ChazaudLes photographies montrent une Trentaine bien pourvue par les précipitations abondantes du printemps 2016.

Photographie Jodie WAY

En période normale, la cascade ressemble plus à la photographie ci-dessus.

La Dordogne (ou Dordonha en langue occitane) prend naissance au Puy de Sancy (1886 mètres), point culminant du Massif central, et traverse cinq départements (Puy de Dôme, Corrèze, Lot, Dordogne, Gironde) pour enfin se jeter dans la Garonne (ou est-ce l’océan? voir la fin de l’article), 483km après sa résurgence, dans l’estuaire de la Gironde. 

La Dordogne est constituée par l’union de plusieurs torrents. Les trois principaux en amont de la station du Mont-Dore sont la Dore, la Dogne et le ruisseau du Val d’enfer. La Dore naît à 1885 m et rejoint la Dogne à 1366 mètres d’altitude, puis le ruisseau du Val d’Enfer. Pour en savoir plus

La rivière et un affluent

Avant d’arriver dans le bourg du Mont-Dore, la Dordogne reçoit l’apport de plusieurs autres ruisseaux comme le ruisseau du Val de Courre qui conflue avec la Dordogne non loin du refuge du Sancy ou le Ruisseau des Rivaux, qui descend du Ravin des Chèvres dans le Massif du Sancy conflue avec la Dordogne en aval du lieu-dit « Les Longes ».

La cascade de la Dore

Contrairement à ce que beaucoup pensent encore, la rivière ne s’appelle pas Dordogne du fait de l’association des noms des deux torrents.

Hydronymie :

L’origine du nom provient du celte Du unna signifiant « eau rapide ». Sous l’empire romain, elle est baptisée Duranius ou Durãnius. A partir du Moyen-Âge, elle devient successivement Duranna, Durunia, Durdunia, Dordoigne et enfin Dordogne.  Plusieurs rivières de la région ont un nom dont la signification est assez proche comme la Trentaine (qui prend sa source non loin), la Jordanne, la Tarentaine, ou la Tiretaine). Leur nom signifierait « l’eau qui descend de la montagne ».

Confluence entre le ruisseaux des Rivaux et la Dordogne

 Le Mont-Dore et La Bourboule sont les premières villes que la rivière traverse. La commune du Mont-Dore se trouve à plus de 1000 mètres d’altitude. La Dordogne traverse la commune en direction du Nord en passant notamment par le parc.

La rivière bifurque pour prendre la direction de l’Ouest et traverse ensuite la commune de la Bourboule.

La Dordogne à La Bourboule

Au sortir des massifs des Monts-Dores, la Dordogne circule dans les gorges d’Avèze qui font l’objet d’une ZNIEFF. Cette zone abrite, en effet, une faune rare.

La Dordogne abrite plus d’une trentaines d’espèces végétales aquatiques, ainsi qu’une végétation de rives. La rivière est aussi le terrain d’habitation de plus de 320 espèces d’invertébrés aquatiques et de 33 espèces de poissons dont 8 appartiennent à des espèces migratrices. Notons que la Dordogne et la Gironde sont les derniers refuges européens de l’esturgeon sauvage. La grande alose, l’alose feinte, le saumon, la truite de mer, l’anguille, la lamproie marine, la lamproie fluviatile remontent également le long de la Gironde. On observe dans la vallée de très nombreux rapaces, la loutre et une faune sauvage encore riche.

Vers 1850, à cause de l’enclavement de la vallée, du mauvais état des routes et de l’arrivée tardive du chemin de fer (Bergerac 1875, Souillac 1898), la rivière assurait 60% du trafic des marchandises entre Bergerac et Bordeaux. Témoins de ce passé: cales, maisons éclusières, moulins, pêcheries, chantier de construction de bateaux, etc….

La vallée de la Dordogne est l’une des vallées les plus équipées de France en barrages destinés à la production hydroélectrique: 5 barrages produisent 1% de l’électricité française

Le cours de la Dordogne

C’est au mois d’août que le cours d’eau atteint son niveau le plus bas. A ce moment là, la Dordogne possède un débit de 20 m3/s à La Roque Gageac. Inversement, aux crues de printemps, le débit peut atteindre dans ce même village 2500 m3/s. La pente moyenne est de 0,5 m/km. Un arbre flottant peut atteindre une vitesse de 50 km/h en période de crue.

Le Chavanon rejoint la Dordogne à la limite des départements du Puy-de-Dôme et de la Correze après un parcours de 54 km. La Dordogne, à cette confluence, en a seulement parcouru 39, mais elle déverse un volume d’eau supérieur.

 Carte postale représentant la Dordogne dans le Sancy

La Dordogne conflue avec la Garonne au niveau de l’estuaire de la Gironde. Elle est qualifiée de rivière dans les dictionnaires et encyclopédies ainsi que par le Sandre, mais quelques organismes régionaux la qualifient de fleuve, considérant que la Gironde est un estuaire commun à la Garonne et à la Dordogne, ce qui en ferait le cinquième plus long fleuve français métropolitain.

Sources :

• http://www.ville-bergerac.fr/eva/spip.php?rubrique130
• http://www.gabarres.com/fr/historique.htm

La Volpie est un ruisseau du Livradois-Forez qui né à environ 1350 mètre d’altitude sur les pentes de la montagne de Monthiallier. Ce ruisseau est un affluent de la Dore en rive droite et donc un sous affluent de l’Allier. La Volpie propose deux cascades à proximité du rocher de la Volpie. La première se trouve en amont du rocher et la seconde (la plus haute) à proximité.

Les cascades ne sont pas signalées au contraire du Rocher de la Volpie (très prisé pour l’escalade).

Pour trouver les cascade « il suffit » de prendre le petit chemin de randonnée qui mène au rocher.

A gauche la cascade qui se trouve en amont du Rocher de la Volpie, à droite la cascade qui se trouve à proximité du rocher.

Pour trouver la première cascade il vous faudra trouver un itinéraire menant au Rocher de la Volpie. Si vous arrivez par le haut du rocher, tournez à gauche au dernier embranchement avant d’arriver au rocher.

Plus petite que la cascade communément appelée « cascade de la Volpie », cette première cascade vaut le (court) détour car  elle est plus facile d’accès que la seconde, mais aussi parcequ’elle a un charme certain.

Pour trouver la seconde et principale cascade il vous faudra aller au Rocher de la Volpie. Il se présente comme une falaise de granit, constituée de plusieurs parois dont la hauteur varie de 20 à 50 m pour le secteur du haut et de 40 à 70 m pour celui du bas. Du bord de la falaise on pourra contempler un vaste panorama sur tout le bassin d’Ambert et les Monts du Livradois. De nombreuses voies (un vingtaine) ont été équipées pour l’escalade. Il arrive aussi qu’en hiver la cascade (de glace) serve de mur d’escalade. Pour en savoir plus.

La seconde cascade est située au sud du Rocher de la Volpie.

La pente est raide pour l’atteindre et le « chemin » peut être dangereux par temps humide.

Ces 2 cascades sont situées sur un secteur où l’altitude est située entre 900 et 1000 mètres.

Les autres photographies :

L’Allier (en occitan Alièr) est une rivière du centre de la France et un affluent de la Loire. L’Allier n’a pas le prestige du « plus long fleuve de France », le « fleuve des Rois », mais, de part sa longueur et en observant les volumes respectifs des deux cours d’eau, à l’aval de Nevers, certains posent la question de savoir lequel est le fleuve, lequel l’affluent…

English version

C’est l’Allier qui donne sa direction au fleuve à la confluence des deux rivières. La rivière Allier est (de peu) moins longue que la Loire en amont du Bec d’Allier (425 km contre 460 km pour la Loire).

Pont dans les Gorges de l’Allier

L’Allier a une surface de bassin versant inférieure à la Loire. Les débits moyens sont également inférieurs.

Falaise de Blot

Les géographes ont donc du tranché pour la Loire, même si les saumons, eux pensent différemment et bifurquent toujours à droite au Bec d’Allier, à 400 km des sources.

Les Gorges de l’Allier et la ligne de train

C’est en Lozère, au pied du Moure de la Gardille, que l’Allier prend naissance à 1 485 m d’altitude. En Haute-Loire, la rivière passe par une vallée très encaissée
entre le plateau basaltique du Devès à l’est et le massif granitique de la Margeride à l’ouest : les Gorges de l’Allier.

L’Allier traverse 7 départements : La Lozère (48), l’Ardéche (07), La Haute-Loire (43), le Puy-de-Dôme (63), l’Allier (03), le Cher (18) et la Nièvre (58).

Le Pont de Parentignat

En traversant son premier bassin d’effondrement entre Vieille-Brioude et Issoire, l’Allier dépose une partie des matériaux arrachés plus en amont et serpente à travers la plaine où les cultures alternent avec les pâtures et forêts entremêlées.

Pont suspendu, pont routier et confluence avec la Couze Chambon

La Couze Chambon rejoint l’Allier à Coudes où la rivière est enjambée par un autre pont suspendu. Pour en savoir plus

Allier en crue par pastorsylvie

La rivière redevient encaissée sur 17 kilomètres au niveau du horst granitique de Saint-Yvoine.

Photo Christian Bascle  montrant le Pont des Goules pris depuis le Puy de Corent

Puis l’Allier entre progressivement dans le bassin d’effondrement de la Grande Limagne avec une plaine limitée, une pente significative et un tracé très sinueux.

L’Allier à Pont du Château

C’est à partir de Pont-du-Château que le parcours de l’Allier devient étendue et très peu pentue. La rivière décrit alors un tracé sinueux au sein d’une vaste zone inondable.

La confluence entre l’Artière (premier plan) et l’Allier (second plan) aux Martres d’Artière

Pont autoroutier aux Martres d’Artière

La Sioule rejoint l’Allier peu après Saint Pourçain sur Sioule. Pour en savoir plus

L’Allier en amont de la confluence avec la Sioule

A sa confluence la Sioule a un débit équivalent aux débit conjugués de deux autres affluents importants de l’Allier : la Dore et l’Alagnon.

Ci dessus l’Allier proche de Coudes, proche de Cournon (falaise de Malmouche), à Pont du Chateau, et à Vichy.

De gauche à droite, l’Allier à Pont du Château, Vichy et Moulin.

Le Bec d’Allier

A 425 km de sa source et 167 m d’altitude, l’Allier rejoint la Loire au Bec d’Allier (le « Bec » est le nom donné aux confluences dans le bassin ligérien).

La Loire à sa confluence avec l’Allier à Nevers double sa taille. L’Allier pourrait même être le cours principal, et la Loire son affluent, selon les fluctuations de leurs débits respectifs.

Merci à Christian Bascle pour sa photographie.

English version

Sources:

– La rivière Allier et le fleuve Loire

– A la recherche des sources de l’Allier. J. G. L’Eveil

– L’Auvergne de Jean Anglade. Jean Anglade

– Rivière Allier.com

La Sioule est un des affluents les plus importants de l’Allier. La rivière coule principalement dans la région des Combrailles sur une longueur de 150 km. La Sioule prend sa source à proximité du lac de Servières (au nord du Puy d’Augère), entre le village de Vernines et le lac. Elle prend une direction nord / nord-est et se jette dans l’Allier peu après Saint-Pourçain sur-Sioule, entre Contigny et La Ferté-Hauterive.

La Sioule prend donc sa source à proximité du lac de Servières.  Sur ses premiers kilomètres de vie, le cours d’eau prend la forme d’un ruisseau sauvage, torrentueux, entouré de zones humides. Pour en savoir plus.

Il est possible de l’observer à proximité de Bessat et Ribeyre, deux lieux-dits de Vernines. Après Vernines, la rivière traverse St Bonnet près Orcival, Olby, Saint-Pierre-Le-Chastel, puis Pontgibaud. Lors de cette première étape la Sioule et ses affluents tels que le Sioulot ou la Miouze passent sous de nombreux ponts plus ou moins anciens. 

Vieux pont en pierre dans le bourg de Saint Bonnet

Le pont romain du Glavin en est un des plus remarquables. Il est situé en contrebas du lieu-dit « Le Glavin » (à Olby). Pour en savoir plus, vous pouvez consulter l’article consacré au pont romain du Glavin.

Le pont romain du Glavin

La Sioule et ses affluents alimentaient plusieurs moulins qui ont été, pour certains d’entre-eux, transformés en chambres d’hôte ou en restaurants comme les moulins de Massagettes, de Prades (sur le Sioulot) et  le Moulin du Monteillet à Olby non loin de la jonction entre la Sioule et le Sioulot.

La confluence entre les deux rivières prise depuis l’aval – la Sioule est à gauche, le Sioulot à droite

Si les deux rivières sont très proches de par leur dénomination, elles le sont aussi tout au long de leur parcours. Pour en savoir plus

Confluence entre la Miouze (en rive gauche) et la Sioule.

La Miouze rejoint la Sioule au niveau de lieu-dit du même nom à la frontière entre la commune de Gelles et celle d’Olby. La Miouze née sous les pentes de la Banne d’Ordanche. Elle parcourt un long chemin avant sa confluence (en rive gauche) où elle augmente sensiblement le débit de la Sioule. Pour en savoir plus

Le marais de Saint-Pierre-le-Chastel

La Sioule passe en contrebas (à l’Ouest) de la butte de Saint-Pierre-le-Chastel. A l’Est de la butte, un marais ou paloux est alimenté par le ruisseau de Mazaye, affluent de la Sioule en rive droite.

La Boucle de la Sioule entre Pontgibaud et Montfermy – Photographie Veuve Durand et Compagnie (VDC)

En aval de Pontgibaud (vous pouvez voir de vieilles photographies de la ville ici), la rivière descend des gorges étroites jusqu’aux confins de Montfermy.

Point de rencontre entre l’eau d’une des sources de Barbecot en rive droite et la Sioule

Plusieurs sources minérale carbogazeuzes sont présentent sur la (haute) vallée de la Sioule comme les sources de Pranal et Barbecot qui sont situées au beau milieu de  filons de galène argentifère. Pour en savoir plus…

La rivière effectue quatre boucles successives au niveau de Montfermy. Le village est coincé à l’intérieur d’une des boucles de la Sioule, au sommet d’un petit promontoire. On trouve également au bord de la Sioule la source Brigitte. Pour en savoir plus

Le bourg et le pont routier

Le second de ces méandres est coupé par une petite cascade. C’est une chute artificielle qui coupe un méandre de la Sioule. Elle fut créée au XVème siècle de par la volonté des bénédictins du prieuré local pour alimenter le moulin en pierres rouges.

Il existe une balade de 2,2 km (1h) longeant la Sioule, la cascade, le village, l’église de Montfermy et ses peintures murales (Fiche randonnée disponible sur Planète Puy de Dôme). Pour en savoir plus sur la cascade

Le bief lorsqu’il rejoint la Sioule

C’est ici que prend fin la Haute Sioule (pour les pécheurs gérée par l’AAPPMA de Pongibaud, l’AAPPMA de Montfermy – Chapdes-Beaufort et l’AAPPMA des Ancizes).

La rivière marque ensuite une pause dans les retenues des barrages des Fades et de Queuille.

Vues sur la retenue à partir du Barrage des Fades – Photographie Céline Servaire

La Sioule, le Sioulet et plusieurs ruisseaux (le Chalamont, le Coli, …) retenues derrière le barrage, ont formé un lac de 385 hectares.  Le célèbre viaduc des Fades a été construit au début du siècle. Il fut inauguré en 1905 (article sur le Plan d’eau des Fades Besserve).

Le plan d’eau côté  retenue – Photographie Céline Servaire

C’est ensuite le barrage de Queuille qui élargie le cours de la Sioule. Il fut le premier barrage édifié sur la rivière entre 1901 et 1904. Il se situe un peu en amont du méandre. Le méandre de Queuille figure dans le Top 10 des images utilisées pour présenter le patrimoine naturel auvergnat. La Sioule forme ici une immense boucle visible d’un Belvédère au nom bien trouvé de « Paradis » (article sur le Méandre de Queuille).

Le Méandre de Queuille – Photographie Pierre Bonnel

Juste après la retenue du barrage de Queuille, on entre dans le secteur de la Basse Sioule (gérée pour les pécheurs par  l’AAPPMA de Châteauneuf-les-Bains et l’AAPPMA de Menat). A proximité de Châteauneuf-Les-Bains, la Sioule s’enroule en une boucle presque fermée autour de la presqu’île de Saint-Cyr. La proéminence granitique de Saint-Cyr est dominée par la Vierge du Pic Alibert et les vestiges de la chapelle romane de Saint-Cyr. Ces deux curiosités sont accessibles par un petit sentier. Il n’y a pas que la Sioule à Châteauneuf-Les-Bains. La ville thermale est dotée de 25 sources dans un rayon de 3 km².

La presqu’ile St-Cyr – Photographie de gauche ville de Châteauneuf-Les-Bains – Photographie de droite Gîte de l’étang

Les communes de Châteauneuf-les-Bains et d’Ayat sont séparés par le vallon du Braynant. L’ancien nom de ma commune, Saint-Hilaire-d’Ayat, est devenu Ayat sur Sioule. C’est le village natal du général Desaix. Le bourg d’Ayat surplombe la rive gauche de la Sioule.

Le Pont de Menat et le Méandre de Rochocol – Photographie de droite Combrailles.com

Le cours de la rivière est une succession de sites remarquables. La Sioule emprunte, en effet, un nouveau méandre, celui de Rochocol, passe sous le pont de Menat et à proximité du Château Rocher.  Le vieux pont Roman de Menat édifié au XIIème siècle (tout comme le Château Rocher) fut pendant de longues années le seul passage entre les deux rives de la Sioule.

LA Sioule et le château Rocher

Il fut classé monument historique en 1918. On peut observer le château et le méandre du panorama de Navoirat (article sur le pont de Menat et le Méandre de Rochocol).

Le tracé de la Sioule entre Chouvigny et Ebreuil est moins sinueux. On peut facilement observer les fréquentes crues de la rivière sur cette portion du cours d’eau.

La Sioule vue du Château de Chouvigny

Il faut prendre le temps de s’arrêter et de découvrir le charmant petit bourg d’Ebreuil qui appartient aux petites cités de caractère de l’Allier.

La Sioule avant et au niveau d’Ebreuil 

Il reste  encore plusieurs lieux remarquables avant la confluence avec l’Allier. On peut prendre comme exemple les viaducs dessinés par Eiffel à Rouzat et Neuvial (en aval d’Ebreuil) et le nouveau viaduc construit pour l’A89 (990 m de long à 150 m au-dessus de la Sioule).

La Sioule passe par Saint-Pourçain-sur-Sioule où le pont Charles-de-Gaulle permet de franchir la rivière. Il date de la fin du XVIIème siècle. Il permet d’avoir un très beau point de vue sur la vieille ville.

Le pont Charles-de-Gaulle à Saint-Pourçain-sur-Sioule 

Les 160 km de rivière (pour 90 km dans le Puy-de-Dôme et 60 km dans le département de l’Allier) sont alimentés par de nombreux affluents, le Sioulet et la Bouble étant les plus importants.

La Sioule peu avant sa confluence avec l’Allier

La Sioule et ses affluents offrent des habitats pour plusieurs espèces animales remarquables. Le cours d’eau accueille dans sa partie aval (jusqu’au barrage de Queuille) le Saumon atlantique, le Chabot et la Lamproie de Planer, bons indicateurs de la qualité de l’eau sur les zones qu’il occupe, tout comme l’Écrevisse à pieds blancs, espèce fortement menacée, rencontrée sur des ruisseaux affluents. La Loutre est présente, même ponctuellement, sur toute la vallée. Le Castor d’Europe est en phase de re colonisation.

A sa confluence avec l’Allier, la Sioule a un débit équivalent aux débit conjugués de deux autres affluents importants de l’Allier : la Dore et l’Alagnon.

La descente de La Sioule en canoe ou kayak est aussi très prisée des touristes. Pas dangereuse, c’est une activité estivale idéale pour la famille.

Le nom de la Sioule n’a pas beaucoup inspiré les toponymistes (Sibol- > Sivol- > Siol- > Sioule en français). Concernant la suffixation diminutive, c’est habituel en hydronymie. LEBEL écrit : Ces dérivés [-et/-ette] marquent une relation de petitesse entre deux cours d’eau, dont le principal porte le nom simple. Il s’agit de véritables diminutifs caractérisant soit un affluent secondaire, soit un ruisseau voisin, soit même la tête ou un bras du cours d’eau.

Merci à Mickael Seon pour ses conseils et informations.

Sources :

– Chaumeton H., Arbeille J., Parcours de pêche en France
– Routard.com : La vallée de la Sioule
– Balade dans le Puy de Dôme : Au fil de la Sioule
– Vitrac.fr : la vallée de la Sioule
– Lechtimoucheur.com : La Sioule
– Topoguide : Val de Sioule